vecu

Mercredi 2 novembre 3 02 /11 /Nov 00:01

benettonmuso

 

Oui c'est de ma faute si ce blog tombe dans l'oubli, plus trop envie de publier, pas grand chose à raconter. il faut dire que je m'occupe bien sur fetlife, parano ou facebook alors pourquoi ici ?

Connaissez vous cet étrange sentiment d'être seul au milieu d'amis ? parce que en gros c'est ce que je vis en ce moment.

je ne vais donc pas fermer ce blog mais le mettre en suspens, histoire de voir si dans quelques temps j'aurais des choses intéressantes à raconter.. ou pas.

D'ailleurs est ce que ce que j'ai rélaté ici fut un jour intéressant pour quelqu'un ? enfin ....

bon en gros à l'aube de mes 40 ans, je me pose beaucoup de question sur qui je suis, ce que je fais et ce que je raconte, mais ma foi ca me semble normal.

donc see you soon eventuel lecteur :)( ou lectrice)

Amitiés

val

Par valerian - Publié dans : vecu
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Mercredi 12 octobre 3 12 /10 /Oct 23:32

Avis aux fans de talons, aux fashion victimes ou simple adorateur/trice du meilleur amie de la femme !!

Canal + a diffusé il ya quelques jours un superbe reportage intitulé ' God save my shoes"

 

nda : God save my shoes est le premier film documentaire qui explore et analyse la relation intime qui lie les femmes à leurs chaussures. Le film explore l’aspect psychologique, socioculturel et érotique de cette relation passionnelle.
Pour comprendre pourquoi la chaussure exerce un tel pouvoir sur les femmes, God Save my Shoes s’est plongé au coeur même du psyché et du placard des femmes, examinant la portée culturelle de la chaussure et interrogeant tous ceux qui jouent un rôle majeur dans ce phénomène : collectionneuses, simples amateurs, historiennes, psychologues, stars, rédactrices de mode et jusqu’aux fétichistes…

 

en voici l'affiche !! et le lien vers leur site : ICI

mais bon .. si vous n'avez pas vu le reportage et que vous avez besoin d'aide .. je dois pouvoir faire quelque chose, écrivez moi en privé et je négocierai sec ce que j'ai enregistré hé hé :).

 

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Par valerian - Publié dans : vecu
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Vendredi 30 septembre 5 30 /09 /Sep 23:16

 

 

Allons au Bal part2,


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La nuit est tombée lorsque je commence à préparer le sac mystérieux ; mes bottes, mon pantalon et ma veste de vinyle, j’y ajoute mes poignets et mon collier d’apparat comme j’aime à le nommer ainsi que les hauts talons de Madame. Souvenez-vous ! 640 mètres entre l’hôtel et la salle ! Rien de bien méchant mais difficile dans une tenue inadéquate. Nous avons donc décidé » Madame Circé et moi-même de nous habiller de façon presque invisible puis de parfaire nos tenues directement sur place.

J’enfile donc mon boxer et mon top en latex en attendant Dame qui vient de se glisser dans sa magnifique robe fourreaux en vinyle aux accents de dentelles bordeaux et de lanières à crochet.

Elle a pris possession de la salle de bain afin de parfaire un maquillage «  outrageant » selon son expression et c’est donc tout naturellement que je patiente à ses cotés. (Je tairais la position de patience, au cas où quelqu’un me lirait…).

1h plus tard, (non non non ! nul volonté de ma part de faire du machisme de base ou d’amplifier un fait, juste une vérité) nous nous mettons en route vers la soirée, discrets et invisibles aux quidams qui ne sauraient pas reconnaître certains détails révélateurs.

Bien que nous croisions quelques groupes de jeune gens en goguette, aucun incident ne sera à déplorer,

L’arrivée se fera calmement, devant un groupe de trois vigiles à la repartie aussi haute que l’intelligence qui brille dans leurs yeux, mais de surcroit très sympathique.

Un petit contrôle du contenu du sac, une demande par rapport au dress-code (C’est bien dans ce sens là : et là j’ai envie de lui répondre : ben non je rentre en jean cool tranquille mais comme j’aime bien porter un sac  très lourd car je suis maso, je l’ai pris avec je vais le mettre au vestiaire…), et nous voila devant un autre cordon de sécurité. Grand sourire à la Dracula, amabilité chaude et sincère comme la porte d’un réfrigérateur, on nous contrôle nos billets et on nous invite poliment à rentrer. Je grossis peut être un peu le tableau, après tout ils ne faisaient  que leurs boulots, mais je me suis toujours demandés qui avait lancer cette mode dans les vigils du pseudo militaire lambda ; style : «  wah.. wé.. attendé s’iouplait » d’une voix sourde, très grave et lourde.

Nous voila donc rentrer et le festival commence, devant moi passe une créature latéxée accompagné d’une amie et sirotant toute les deux je ne sais quel boisson. D’autres convives dans la même tenue déambulent d’une pièce à l’autre.

 

La configuration des lieux est la suivante :

-       Une sorte de sas entre les deux pièces principales ou est installé le vestiaire par le biais d’un paravent

-       Une grande salle à droite, ou on trouve de nombreuses tables et chaises, une armature a suspension et l’entrée de la terrasse/fumoir.

-       Une grande salle à gauche ou se trouve le bar et la piste de danse sur laquelle est accolée la scène. Un escalier permet d’accéder à une grande mezzanine qui donne une superbe vue sur les planches (ça sent la salle de concert…). Sur celle-ci des accessoires pour développer ses compétences  comme un cheval d’arçon ou des crochets aux murs.

 

La première chose hormis la vue agréable des dames en latex (j’emploi le terme « mater sans vulgarité » pour cette occupation) que j’ai remarqué c’est la différence de style musical avec les fetish-project. Un boum-boum agréable inondant mes pavillons en me donnant des frissons mélodieux. Que voulez vous ! Nul n’est parfait mais je suis un enfant de la techno et c’est donc avec joie que j’ai accueilli le rythme ambiant.

Pendant que Dame Circé décide de s’en griller une je me dirige vers le vestiaire pour parfaire ma tenue.
Je me glisse derrière le paravent ou sont déjà présent un couple et deux filles. L’une d’elle est en train de finir de se vêtir d’un catsuit d’un rouge diabolique. Je souris intérieurement puis me trouve une petite place dans le fond. J’ôte ma chemise, mes chaussures, chaussettes et jean que je place délicatement (…humour…) dans le fond de mon sac pour ensuite enfiler un pantalon de vynil, mes bottes de la même matière et mes poignets en cuir. A l’aide d’un mousqueton je fixe le collier et la laisse à une anse de mon pantalon. Des reflexes...je n’aime pas mettre un collier tout seul.

Arrive alors dans l’endroit exigu aux parois de papier, un groupe de trois jeunes filles qui, hilares commencent à se déshabiller.
Je mets mon récit en pause pour exprimer un sentiment qui ne m’a jamais quitté depuis que je fréquente certaines soirées ou certaines « party ». C’est l’émerveillement devant la non-pudeur !! Etre capable de  se retrouver nue ou juste habillé devant des inconnus, dans la rue ou encore dans une salle, me surprendra toujours. Nous devrions toujours être capables de se souvenir que pour la plupart des gens ce n’est pas normal et que par exemple lorsque j’arrive à parler de ces moments avec des vanilles, ils sont toujours scotchés. J’adore ces moments de liberté uniques même si je reste toujours un peu réservé (mais je me soigne, promis !)
La plus proche de moi se retrouve donc en tenue d’Eve, pour ensuite se pencher dans un sac et y retirer une superbe robe en latex rose et aux lignes noires. Le genre de robe avec des manches bouffantes et des frisottis aux extrémités. Pendant que je suis en train de me battre avec le zip des mes bottes, je ne peux m’empêcher de jeter un regard que bien sur elle croise. Un grand sourire apparait sur son visage et c’est avec complicité que je lui rends.
Je retrouve Dame Circé non loin du bar ou elle me tend la main pour que nous visitions ensemble après être passez au garde-sac. Nous commençons par la mezzanine, ou déjà  certains s’accaparent les différents engins de tortures disponibles. Comme pour des gradins, cette pièce est en amphithéâtre et amusée, dame Circé en profite pour monter deux marches afin d’être à ma hauteur. D’une main experte, elle prend mon collier qui se trouvait à ma ceinture et me demande de baisser la tête. M’exécutant je me retrouve vite paré de la dernière partie de ma tenue. C’est en laisse et avec un grand sourire aux lèvres que nous continuerons la visite.
Il me serait difficile de vous raconter la soirée dans sa globalité ; je pourrais vous dire que les tenues étaient splendides, qu’il y avait beaucoup de monde et que l’ambiance était bonne, mais il me semble plus amusant de vous faire des focus sur des parties de la soirée, des moments qui me sont restés gravés en mémoires.

Focus N°1 : Non loin du bar, patient pour obtenir un redbull salvateur, j’ai le loisir d’observer les allées et venues des participants. Dans le couloir s’engage un couple de latexien de toute beauté. Fins tous les deux, le catsuit rouge et noir leur va à merveille. Lui, strict et droit porte un masque qui lui ne lui laisse que la vue comme solution, elle féline porte un masque à la catwoman et des talons vertigineux. C’est elle qui tire la laisse et l’entraine à sa suite alors qu’elle embrasse ses amies. Tout simplement magnifique de la par l’uniformité des tenues.

Focus N°2 : Attablé et tranquille je discute avec Dame Circé tout en sirotant mon redbull. Derrière nous un groupe d’amis interpelle d’autres amis pour venir les rejoindre. Une jeune femme me demande alors si elle peut prendra la chaise et tout naturellement, en me retournant je lui dis : «  mais, bien s…. » Et là, je me retrouve à même pas deux centimètres d’un magnifique fessier féminin enveloppés dans du latex noir. En fait, c’est l’amie de celle qui m’a demandé la chaise qui vient de se pencher pour embrasser sa copine sur les joues. Lorsque qu’elle se relève et voit les miennes toutes rouges, elle me fait un grand sourire et s’en va. Certes c’est peut être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup (quoi ? du plagiat…). Pour le fétichiste en manque que je suis c’est un pur moment de bonheur 
J

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Focus N°3 : Le spectacle a commencé. Sur la scène, le défilé attire le regard de tous mais juste devant moi assise sur l’accoudoir d’un fauteuil design se trouve une créature magnifique. Elle fait signe à son ami devant, que son laçage de botte semble lâche et ce dernier lui prête la lumière de sa torche Apple.
S’offre alors devant moi, un spectacle digne de  « Dita van Teese », une jambe levée et placée sur le rebord de la table, la déesse de plastique prend ses lacets pour les renouer correctement. Boucle après boucle, crochet après crochet, les gestes sensuels sont exacerbés par les jeux de lumières qui se reflètent sur ses jambes gainées ou ses mains gantées. Au bout de ce qui me semble une éternité de bonheur, la lumière se coupe et je relève la tête vers la scène ou les tenues en latex ne sont pas en reste.

Focus N°4 : Assez Classique comme focus mais j’aime à voir ces moments en fin de soirée ou on aperçoit des soumis allongés par terre, en train de lécher ou de masser les pieds de leur Maitresse qui souffrent de leurs hauts talons. Dans les coins plus sombres, les râles ou les jouissances de ceux qui ont décidés de dépasser le cadre sexy du moment en laissant tomber ce « y » pesant. Le bruit des martinets qui tombent sur des fesses déjà bien rouges et qui arrachent des extases insensées. Une ambiance d’alcôve qui certes existe, mais qui n’est pas non plus ostentatoire.

Nous sommes restés jusqu’environ 3 heures du matin, discutant par ci, par là avec des amis de Dame Circé, ou regardant telle ou tel se pavaner dans sa tenue. Je demandais à Dame Circé son avis sur la soirée, puisque c’était une première pour elle et sa réponse ne me surprit pas. Je n’ai plus la teneur exact (Frappez moi Madame…mais pas trop fort svp demain j’ai piscine) mais cela tournait dans ce sens là :
«  Je suis surprise par la jeunesse des participants, et également par le coté je suis ici pour me montrer ».
Personnellement, j’y suis habitué mais c’est amusant de voir le regard de quelqu’un de novice non ?
Un autre point qu’elle a soulevé est le fait que dans les couples on trouvait énormément de Maitresse et de soumis et que l’inverse était plutôt rare. Effet de mode ? Je n’en sais trop rien mais je suis bien obligé de la conforter sur ce point.

 

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Comment conclure ? Je dirais que j’ai adoré la soirée et que ce fut un régal pour les yeux. Une bonne ambiance, des shows sympathiques et un maitre de cérémonie exalté, habillé en robe de bure prêchant pour la paroisse exultant à la fornication, à l’éjaculation et aux plaisirs des sens.
Mon seul regret est inhérent à ce genre de soirée ou parfois le dresscode est bafoué. J’ai pu voir des pseudos militaires, des hommes, qui pour seul vêtement portaient un slip en cuir avec une laisse et se croient investi de la soumission parfaite, ou encore des minettes aux talons la redoute qui ne rentrent que de par un physique avantageux. Bien entendu, comme dans toutes les soirées le nombre aide aussi. Si nous avions été plus nombreux, l’ambiance aurait été plus festive, mais je ne peux m’empêcher de penser que la duo de cette soirée m’a aussi permis de redécouvrir une personne des plus intéressante qui, alors que j’étais à genou subissant ses caresses dans les cheveux, termina notre soirée par cette phrase: «  Rentrons, j’ai envie de profiter de ta tenue ».

Par valerian - Publié dans : vecu
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Mardi 27 septembre 2 27 /09 /Sep 22:46

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Une envie.. un besoin.. Changer d'air

Voilà ce qui fut le moteur du mail que j'envoyais à une vieille amie numérique lyonnaise : " ça te dit d'aller au Bal des supplices ensemble ?". "Banco" me répondit-elle.

La première étape de mon périple dans la cité des Gones commença par la SNCF.

TGV 5100 au départ de Lille Europe à 10h03... soyons précis !

Voyage sans encombre en première classe de manière à pouvoir facilement poser le sac à malice avec mes bottes de 7 lieues.

3 heures et 50 SMS plus tard j'arrive à la part-dieu ou ma charmante Amie Dame Circé me rejoint. Les salutations respectueuses faites (Oui, dois je préciser que c'est une dominante ?) nous empruntons sa Ferrari blanche pour aller prendre possession de la chambre d'hôtel qui sera le point d'ancrage de ce weekend. Ok, Ok c'est pas une Ferrari..Mais cela aurait pu non, ça le faisait ?!?

Organisation tardive de ma part, je le reconnais, je n'ai pas pu avoir de chambre dans l'hôtel qui était en face du Ninkasi, la salle qui accueillait la soirée et j'ai donc du me rabattre sur l'hôtel le plus proche qui est à 640 mètres. Petit détail me direz vous, mais qui à son importance. En effet, difficile de faire la distance avec des talons haut pour Madame, et mes bottes compensées pour ma part.

Une autre précision qu'il peut être utile de savoir pour comprendre le contexte du moment c'est que le Ninkasi est très proche du stade Gerland de Lyon, or ce samedi 24 l'équipe Locale, l'olympique Lyonnais accueillait les girondins de bordeaux. Nous avions été prévenus via Facebook de chercher à se garer le plus tôt possible afin de trouver une place, ce que nous avons fait laissant nos habits de lumières dans la modeste chambre.

Je passerai sur le fait que toutes les places de parkings sont sous l'autorité d'un parcmètre, pour vous expliquer qu'après un petit repas fort sympathique à la terrasse d'un restaurant, nous décidâmes de nous rendre au fetish market, annoncé sur certains réseaux sociaux comme plus grand que l'année dernière

.

Nous longeons le trottoir pour arriver devant ce qui sera le soir l'entrée de la soirée, les techniciens du son s'affairent à sortir des colonnes d'enceinte d'un semi remorque aux couleurs..... de la tournée " Age tendre et tète de bois " !!! Ce n'est pas une blague et là je peux vous affirmer que les pensées amusantes commencent trés vite, en imaginant Annie Cordy en catsuit ou Patrick Juvet en sub.

Lors de notre déambulation, force est de constater que le long du dit chemin, se monte de plus en plus de tente blanche à caractéristique commune, la pompe a bière. Inutile d'avoir fait de hautes études pour deviner quel genre de plèbes fréquentera ces tentes dans quelques heures. Quelle n'est pas ma surprise de constater que certains ont déjà commencé ( pour situer il est 16h00 et le matche commence à 19h00) et ce, juste devant l'entrée du fetish market que nous avons du mal à trouver devant la foule présente. Une foule non pas noire brillante et sexy, mais en maillots de foot blanc et bleu avec des gobelets de houblons fermentés à la main.

Nous arrivons à nous faufiler jusqu'à l'entrée et découvrons une pièce toute en longueur, d'environ 60 mètres de long sur 10 de large. La chaleur est pesante en ce premier samedi d'automne, et la première chose qui me saute au nez est celle du latex. Cette odeur particulière fruit du mélange de la sueur, des parfums naturels, des produits d'entretien et d'aide à l'habillage. Chose étonnante mon amie me dit plus tard qu'elle n'avait presque rien senti, elle, je dois donc être particulièrement sensible à cet écho profond.

 

On trouve peu de stand dans ce mini-salon. 5 peut être 6 ? Presque exclusivement des échoppe de latex avec trés peu de choix (Au dessus de la taille 38 mesdames, on oublie...), des œuvres de Gernot , un atelier de corde, un bar et une sorte de mini scène au fond de la salle avec des caméras et beaucoup de photographes.

Pour avoir fait le market aux caves de Bruxelles l'année dernière, je dois avouer que j'étais trés déçu d'un salon aussi petit, et de ce fait le monde empêchait de réellement de s'arrêter ou de flâner.

Nous avons quand même pu voir quelques beau habits sur penderie et j'ai pu faire découvrir à mon amie ce qu'était réellement du latex en lui faisant toucher, respirer et en lui promettant plus tard un massage de ma part, les mains couvertes bien entendus.

Sur un sourire saillant de sa part, nous décidâmes de sortir boire un verre à coté des footballeurs. Pour info je m'étais renseigné avant et nous savions que le fetish market ne demandait pas de dress-code, nous pouvions donc nous mélanger aux vanilles sans difficultés.

Je rejoins Dame Circé a la table qu'elle nous a choisi affublé de deux grands gobelets de coca et nous découvrons avec amusement un spectacle que nous n'attendions pas. Devant nous, à la descente d'un escalier secondaire menant au market, se trouve un homme et une femme qui, pas de doute ne sont pas là pour voir le match du soir.

Ce dernier est habillé de façon standard mais la dame présente toute une série de caractéristique qui ne trompe pas. Ils ont tous les deux en mains une sorte de fouet qui imite fortement la peau et la forme d'un serpent. D'un geste habile l'homme fait dépasser la vitesse du son à la queue du fouet et un clac résonne à nos oreilles, puis dans la foulée la dame s'essaye au même exercice mais malheureusement pour elle, le geste n'étant pas correct, le bruit attendu reste inexistant.

Une autre comparse habillée dans du latex arrive alors pour compléter le cours et à deux ils s'échinent à expliquer le bon geste, la bonne méthode pour faire parler le serpent.

Croyez bien que nos amis footballeurs ne loupent rien du spectacle et que derrière leurs écharpes ou leurs « olé » quand le fouet claque, on peut facilement voir des yeux libidineux devant les deux dames en question. C’est assez surréaliste même quand certains viennent demander l'autorisation d'être pris en photo entre les deux fouetteuses. Le petit hic du moment est le fait que dans l'assemblée footeuse il y a aussi des enfants et je tique un peu sur le spectacle qui leurs ont été présenté mais je suis peut être vieux jeu.

Nous décidons de retourner voir le market en espérant pouvoir déambuler plus facilement et grande chance pour nous, c'est l'heure de la délibération de l'élection de Miss marquis, ce qui soit dit en passant nous indique que nous avons loupé les performances des candidates mais tant pis (pas taper… pas taper). Nous arrivons tant bien que mal à nous faufiler jusqu'a la mini scène pour assister au couronnement d'aurore petite succube qui prend la relais de Rack framboise. Permettez-moi de vous donner un lien vers le site "Tendansmag" qui relate le concours bien mieux que moi vu que je n'étais là qu'à la fin. 

A noter la présence d’un speaker particulièrement amusant que nous retrouverons plus tard au bal.

A l’énoncé des résultats, nous apprenons quels sont les gains des participantes et j’entends de haute voix que la plupart se voit attribuer un nombre conséquent d’entrée gratuite pour les prochaines fetish party, et que donc je pourrais certainement revoir ces ambassadrices de la cause latex. Pour la Miss 2011, une séance photo chez Marquis et d’autre petits cadeaux sympathique.

Normalement Mr Cziernich devait être là, mais personnellement je ne l’ai pas vu ou reconnu.

A noter au passage, le remerciement prononcé du speaker à Mr Bosc pour sa grande générosité. ( Sur le moment ça faisait plaisir d’entendre un nom que je connais.)

Sur ce résultat nous décidons de rentrer à l'hôtel afin que Dame Circé puisse vérifier l'authenticité de mes allégations sur le bienfait d'un massage avec des gants en latex.

 

La conclusion de ce début de weekend est que le fetish market n'était pas au niveau de nos espérances. Trop petite salle et lieu mal choisi. Je pense que l'élection de Miss marquis aurait fait un tabac sur la grande scène de la soirée, car cela aurait eu un impact plus conséquent. Mais si c'était déjà mieux que l'année dernière alors on peut imaginer que l'année prochaine ce soit encore plus grand et plus conséquent.

Plus tard dans la soirée nous nous habillerons et nous rendrons au réel événement du weekend, le bal et là je vous assure que je n'ai pas été déçu.

(A suivre)

Par valerian - Publié dans : vecu
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Samedi 3 septembre 6 03 /09 /Sep 08:36

SFPD

Je ne me souviens presque jamais de mes rêves et de mes cauchemars.
Pour les rêves c'est assez cruel car j'imagine que parfois ils doivent être beau ou torride. ( si je le sais c'est que certains ont réussi à passer, clin d'œil pour celle qui m'envoie des mails en me demandant c'est quoi cette histoire avec...), par contre pour les cauchemars c'est assez pratique ! Combien de fois me suis-je réveillé en pleine nuit, en sueur, sachant très bien que je sortais d'un tel rêve horrible sans savoir, même en remuant les méninges.
Mais parfois certains passent et ce matin, un en particulier me plombe le moral. Si un spécialiste des rêves me lit, j'aimerai qu'il m'explique pourquoi j'ai rêvé de celle dont je ne prononce plus le nom en latex, m'humiliant à m'arracher le moindre centimètres cubes de mon pauvre cœur, me traitant des choses les plus basses, me reprochant des événements que nous avions pourtant en beauté commune dans mes souvenirs. Alors que jamais, oh grand jamais elle n'a eu un tel comportement !
Je sais que ce n'était qu'un cauchemar, ça fait mal mais ça passera. Ce qui me rend perplexe c'est pourquoi ? Qu'est ce que mon inconscient essaye de me dire alors que je pensais, après presque 2 mois être en phase de stabilité émotionnelle.
Dans tous les cas.. ça fait boum boum sous les cotes là. Je pense que je vais me ressourcer en regardant un chouette film avec plein de latex !! Na :)

Par valerian - Publié dans : vecu
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