Après les quelques heures passées à surfer sur le net ou à discuter avec des amis/ies  vêtu du fameux boxer en sous-vêtements me vint l’idée saugrenue de le garder pour la nuit.
J’étais tellement bien dedans, sentant chaque mouvement, chaque caresse de la matière qu’en très peu de temps cette idée s’imposa comme excellente. Après les salutations d’usage à mes partenaires numériques,  je montais donc direction ma chambre à coucher qui ce soir la était vide, vacances obligent.
La chaleur du soir était suffocante, fleuretant allégrement avec les vingt cinq, trente degrés, rendant l’atmosphère difficilement respirable. N’ayant rien gagné de mes différents investissements dans la française des jeux et jouissant d’un maigre salaire d’infographiste aux ordres de la World Compagnie, je n’ai pas de climatiseur, juste un maigre ventilateur design qui ma foi rempli bien son office (On n’ouvre pas les fenêtres chez moi, les moustiques sont mes plus terribles ennemis..).
Avant la suite de ce récit, je dois quand même dire que ma tenue de nuit la plus usité et celle d’Adam. Nu comme un ver en été et avec un petit T-shirt noir  de grande marque française (Commençant par un D et finissant par thlon..) en hiver. Le changement risquait donc bien que minime d’être un peu dérangeant. Mais, au diable les habitudes, je décidais de vivre mon idée, de la ressentir, de l’exploiter, d’œuvrer pour l’humanité, un grand pas pour l’homme un petit…. Ok, OK je m’enflamme.
Je m’allonge donc dans le lit, profitant de l’espace maximum tout en façonnant mon oreiller en cylindre compact. Un oreiller en … devinez !!
Je ferme les yeux…
Je calme ma respiration..
Le bruit du ventilateur ronronne dans la nuit..
Et la son vent léger passe sur mon corps endormis, et surtout sur mes fesses qui couverte de latex réagissent au quart de tour par un frisson assez perturbant.
Seuls ceux qui ont déjà porté du latex connaissent ce deuxième effet de la matière quand, après quelques temps la sueur forme une pellicule entre la peau et le caoutchouc.
Action immédiate sur mon métabolisme.. Une bosse se forme à l’entrejambe m’obligeant à me contorsionner pour laisser la place au désir. (Oui Mesdames.. ce n’est pas si simple parfois d’avoir un truc pareil entre les jambes.. je vous assure).
Mes pensées suivent mon corps et tout s’enflamme. Des images de dominantes en latex, des envies terribles, des contraintes et je vous en passe.
Allez dormir comme ça !!
Il y a la solution eau froide mais comment dire… ce n’est pas celle que j’ai priorisé. J’ai donc …...............................................................................

Pour des raisons évidentes de censure, le comité des lecteurs latexiens consciencieux et responsables souhaitent vous proposer un texte plus délicat et tout public dans l’attente d’une résolution du problème de  Monsieur Valérian.

 
POUR FAIRE LE PORTRAIT D’UN OISEAU, jacques Prévert

Peindre d’abord une cage
Avec une porte ouverte
Peindre ensuite
Quelque chose de joli
Quelque chose de simple
Quelque chose de beau
Quelque chose d’utile
Pour l’oiseau
Placer ensuite la toile contre un arbre
Dans un jardin
Dans un bois
Ou dans une forêt
Se cacher derrière l’arbre
Sans rien dire
Sans bouger …
Parfois l’oiseau arrive vite
Mais il peut aussi bien mettre de longues années
Avant de se décider
Ne pas se décourager
Attendre
Attendre s’il le faut pendant des années
La vitesse ou la lenteur de l’arrivée de l’oiseau
N’ayant aucun rapport
Avec la réussite du tableau
Quand l’oiseau arrive
S’il arrive
Observer le plus profond silence
Attendre que l’oiseau entre dans la cage
Et quand il est entré
Fermer doucement la porte avec le pinceau
Puis
Effacer un à un tous les barreaux
En ayant soin de ne toucher aucune des plumes de l’oiseau
Faire ensuite le portrait de l’arbre
En choisissant la plus belle de ses branches
Pour l’oiseau
Peindre aussi le vert feuillage et la fraîcheur du vent
La poussière du soleil
Et le bruit des bêtes de l’herbe dans la chaleur de l’été
Et puis attendre que l’oiseau se décide à chanter
Si l’oiseau ne chante pas
C’est mauvais signe
Signe que le tableau est mauvais
Mais s’il chante c’est bon signe
Signe que vous pouvez signer
Alors vous arrachez tout doucement
Une des plumes de l’oiseau
Et vous écrivez votre nom dans un coin du tableau.

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Je me recouchais donc, moins tendus et prêt à rejoindre Morphée, et effectivement la caresse de la brise mécanique ne vint plus troubler mon endormissement.
La nuit ne fut pourtant pas de tout repos. Je ne sais pas pourquoi mais alors que habituellement je ne me souviens jamais de mes rêves, là, le sommeil fut emplis de volupté sexuels marquantes et profondes.
Il faut savoir aussi que nous garçons avons une fonction spéciale la nuit. Les érections nocturnes !! Deux à trois fois par nuit, en fonction des cycles, notre cerveau baisse la garde et laisse passer le sang dans notre sexe. Et oui !! Ce n’est pas l’inverse, sans le cerveau nous serions toujours en érection !!
Enfin passons ce point d’anatomie masculine, pour en cerner les effets spéciaux sur une nuit en boxer latex. Bien que formé pour avec un coté bombé sur l’avant, il n’y a quand même pas la place pour laisser s’exprimer sans contrainte le dit objet, ce qui fait qu’a chaque érection nocturne le sommeil était perturbé. (D’ailleurs je n’ose même pas imaginer ce que donne une cage de chasteté de ce coté la)
Comble de la « désagreabilitude » (joli comme invention non ?) .. le zip..  Parce qu’il faut imaginer en plus de l’érection perturbé ; le frottement de la fermeture métallique sur la peau tendre de cet endroit.
Je fus donc obligé à un certain moment de retirer le boxer magique pour terminer ma nuit.
En résumé, je me réveillais le matin avec la tête de quelqu’un qui n’a pas assez dormi. Content certes, mais un peu chagrin (Voir Ours) quand même. Il me semble que refaire l’expérience mais dans des conditions plus souples (Je ne bosse pas le lendemain par exemple…) et surtout avec quelqu’un de répondant en face, doit être plus intéressant ou … pire. :)

Un silence suffocant règne dans la pièce baignée des rayons d’un soleil estival. Le mercure frôle allégrement les 35 degrés Celsius et on croirait presque entendre des cigales dans la campagne nordiste. L’objet est devant moi, posé sur mes mains prêt à englober ce qu’on lui donnera.

Le latex est épais, et quelques fermetures éclairs viennent briser le noir brillant par des touches d’inox.

Délicatement, je dé-zippe la partie arrière pour ouvrir en deux mon alter-ego.

Alors que ma respiration s’accélère mes mains viennent  offrir  à mon visage la morsure si douce de mon fétichisme. Je place les yeux et le nez sentant les parties métalliques effleurer mes cils; puis le menton qui me permet de gouter de la langue une autre fermeture placé devant ma bouche.

Prenant les cotés à partir du haut du crane, je zippe délicatement  la pièce sur ma tête. Les parois élastiques viennent se plaquer contres mes joues fraichement rasées et l’enfermement prend toute sa dimension.

A chaque respiration, le zip devant mes lèvres se soulève un peu pour ensuite revenir se plaquer sur mon visage. Chaque mouvement du latex me caresse les joues et je ressens les premières extases de ma situation.

Le son est devenu opaque, presque flou. Une légère brise  passe d’une pièce à l’autre m’arrachant un frisson de plaisir, me permettant de comprendre que mes autre sens prennent le relais. Le toucher est en ébullition.

Je m’agenouille, et passe un doigt sur le latex, autour des yeux, du nez… des oreilles. Le chuchotement du frottement résonne dans mes tympans alors que ma peau cherche à mémoriser le doux contact de l’effleurement passager.

Je suis tenté d’ouvrir un peu le masque par ma main sur un de zips frontaux mais mes endorphines fétichistes retiennent mon geste.

Je suis seul, agenouillé sur un sol froid, un masque de latex recouvrant mon visage.

Les minutes passent…

Je suis hors du monde,  à l’écoute de mon monde.

Les seules pensées que je m’accorde sont le rêve de celle qui serait là, à mes cotés passant sa main, ses ongles sur mon crane, me susurrant des mots terribles ou bienfaisants, scellant autour de mon cou sa puissance faite objet.

L’aboutissement fétichiste du moment exhale les moindres parties de mon être, reléguant à des strates de psyché, cette érection présente depuis la seule pensée de l’idée originale.

SPECIAL : Suite à un pari ce post sera en ligne jusque samedi prochain.

J'ai longtemps hésité avant de mettre cette photo. Je pense que sur mes deux blogs, c'esit la premiere fois que réellement je pense mettre une photo de moi où je suis reconnaissable. j'en avais envie depuis longtemps, mais je craignais les repercussions possibles. Ce soir, je passe au dessus de mes craintes, et je me montre tel que je suis.. ou presque.

A bientot public ( trés dubosc comme phrase non ?)