Reflexions

Samedi 29 janvier 6 29 /01 /Jan 08:46

abbaye Une clef dans une serrure grinçante la tira de son sommeil troublé. Tant bien que mal aux bouts de quelques heures de souffrance et de diableries de cette affreuse machine, elle était tombée de fatigue. Les vibrations est les injections de liquide s’étant peu à peu espacé pour se tarir. Elle remua faiblement la tète cherchant des informations en direction du bruit nouveau.
Elle étendit des pas, puis sentit des mains qui saisissaient ses chaines.
Elle ne pouvait que se laisser faire et lorsque ses jambes retrouvèrent le poids de son corps elle s’écroula. Les mains viriles s’activèrent autour de son bas ventre et elle respira quand elle comprit qu’on venait de la détacher des tuyaux vibreurs.
Les mains prirent sa tète et la relevèrent. Un liquide frais et salvateur se glissa dans l’orifice du bâillon.
- « tu peux boire Numéro 25, c’est juste de l’eau. » lui dit une voix masculine inconnue.
Elle but avec avidité tout en notant qu’elle ne connaissait pas cette voix et qu’entendre celle-ci même si elle devait être celle d’un nouveau bourreau, la rassurer quelque peu dans l’immensité de silence qu’elle venait de subir.
Elle entendit des pas sur le sol froid en pierre. Des bruits secs qui ne ressemblait pas à ceux des ses trois visiteurs jusque là dénombrés.
- « Comment est-elle ? » dit une voix féminine ?
- «  Elle va bien Mère Alpha. Certes fatiguée, mais je pense que ça ira. »
- « Bien, prépare-la comme il se doit et envoie la à la pharmacie centrale. Normalement le bloc est déjà prêt. Laisse-moi voir à quoi elle ressemble ?»
L’homme s’écarta coupant ainsi l’arrivée d’eau. Elle se maintint sur le sol, relevant à peine la tète.
Les mains féminines passèrent sur ta tète, son visage. Les doigts glissaient, certainement recouvert de la même matière qui l’enfermait depuis.. Hier ? Avant-hier ? Il lui était impossible de déterminer le temps qu’elle avait passé dans cette geôle.
Les doigts soupesèrent sa poitrine pour ensuite effleurer ses hanches.
D’une pression plus forte ils descendirent vers ses fesses et son intimité, frottant vigoureusement à travers la matière plastique.
Elle laissa échapper à contrecœur un soupir, les aspirateurs souffleurs ayant irrité cette partie tout en lui insufflant des désirs honteux.
- «  C’est bien Numéro 25, tu dois te laisser faire et être à l’écoute de ton corps » dit la Mère Alpha. «  De toutes façons, tu n’as pas trop le choix. Mais je suis sur que tu vas aimer, n’est ce pas ? »
Que répondre ? Assoiffée, fatiguée elle ne pensait qu’au fait qu’elle allait bientôt se réveiller, ce ne pouvait qu’être qu’un cauchemar ??
La claque qu’elle reçu au visage lui fit tourner violemment le visage. Tout en prenant son menton la femme lui dit :
- «  je t’ai posé une question, il me semble ? Ta mère ne t’as pas apprit la politesse ? Réponds-moi !! »
Encore meurtri de la gifle, Elle déglutit tout en baragouinant un oui dans le mors et remuant à peine la tête. Une Fraction de seconde, elle avait été tentée par le « non » mais son Gimini Criket personnel lui avait soufflé d’obéir et d’attendre.
- «  Voila, ce n’est pas compliqué tu vois ? Bien, on pourra faire Quelque chose de toi je pense. Certes tu manques un peu de seins et ta taille devra être affinée mais cela devrait aller. Dommage que l’on ne puisse te poser des prothèses de jambes pour te faire grandir un peu. J’en parlerai quand même à la Doctoresse.
Frère Matthieu, ici présent va t’emmener à la pharmacie centrale pour recevoir ton traitement en vue de l’opération. Sois sage si tu ne veux pas qu’il t’arrive des.. Comment pourrai-je te dire cela… « Contraintes » plus sévères. As-tu compris ? »
Un cauchemar sans nom. À l’instruction de la mère Alpha son estomac s’était retourné, son esprit s’enflammé lui criant de fuir, de courir, de tenter quelque chose. Non seulement elle la traitait comme un bon petit animal, mais en plus voulait elle l’opérer. Un gang de trafic d’Organe ! Cela devait être ça, ils lui prendraient, un rein, le foie le……
Une violente gifle s’abattit sur elle.
- «  Tu comprends quand je te parle 128 ?? Je t’ai à nouveau posé une question, il me semble. »
Elle refit le même simulacre de réponse en hochant la tète.
- «  Oui. Il y a du travail avec toi. Petite chose… » Énonça la femme. «  Je vous la laisse Frère Matthieu. Soyez bref. Et j’allais oublier. Pas touche !! Elle n’est pas encore prête, vous m’avez bien compris ? »
- «  Oui mère bien sur. Je n’y avais même pas pensé.
- « C’est ça prenez moi pour une idiote. Je vous connais vous êtes tous pareil au premier échelon. Faites attention car nous avons les moyens de savoir, souvenez vous. »
Le moine déglutit en articulant un « oui, Mère » craintif.
Du haut de ses talons tapant sur la pierre, Mère Alpha tourna le dos et repartit par ou elle était arrivée.
- « C’est Malin 25. Tu aurais pu essayer de ne pas te faire remarquer !! Maintenant elle va m’avoir à l’œil et mes capteurs électroniques seront sans cesse en surveillance rouge. Pfff, je te jure. Quelle Plaies Les nouvelles. On aurait pu jouer un peu, j’aurais soulagé le feu qui couve entre tes jambes, mais là maintenant c’est fichu.. et bien tant pis pour toi également. »
Effectivement, elle senti quand il la releva et lui donna son appui, que son sexe envoyait des messages sulfureux à son cerveau. Comment ? Pourquoi ? Elle ne se savait certes pas frigide mais cette brusque poussée de nymphomanie lui était étrangère. Au contraire la situation aurait du mettre sa libido à zéro.
Il l’aida à faire quelques pas qui n’étaient pas facile du fait des chaussures qu’on lui imposait. Au premier mouvement de jambes elle sentit son cocon de plastique venir frotter son entrejambe déjà humide et son capuchon gonflé. Immédiatement une décharge de plaisir explosa dans ses nerfs ralliant son cerveau à une vitesse supraluminique qui la fit trembler et laissa échapper un gémissement autour de la forme caoutchouteuse de sa bouche.
- «  ah ? On dirait que tu viens de comprendre. Et bien tant pis pour toi. » Dit-il d’un air moqueur.
Mais que lui arrivait-il ? Elle était en feu comme jamais elle ne se souvenait l’avoir été ? Elle aurait voulu mettre ses doigts, ses mains, se caresser. Et lui à coté ? Ne pouvait-il pas la soulager ? Immédiatement elle imagina une verge dressée qu’elle prendrait en bouche pour ensuite monter dessus. Elle le voulait ! Qui qu’il soit. Prends-moi ! Soulage moi pensa t’elle en se retournant vers lui et en se collant à son corps
- «  Ola petite .. Calme-toi Maintenant. Je t’ai dit que je ne pouvais plus. Ils seraient trop vite au courant. » Fut la réponse qu’il lui dicta tout en la repoussant devant lui en la tenant fermement.
- «  Maintenant avance !! La pharmacienne nous attend !! »
Pourquoi ? Pourquoi ne voulait pas d’elle alors qu’elle s’offrait de plein gré ? Elle sentait le bout de ses seins pointer vers l’avant gorgé de sang et de désir. Elle se cambrait devant lui aguichant ses instincts basics mais il lui fit reprendre sa marche en avant. Mordant son bâillon à chaque pas, elle s’électrisait toute seule au contact de la matière qui lui caressait la peau.

A suivre...

Par valerian - Publié dans : Reflexions
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Jeudi 20 janvier 4 20 /01 /Jan 12:39

abbaye D’abord ronde la perle d’eau s’allongea puis se désolidarisa de son support pour sembler flotter dans les airs.

Touchant l’obstacle de son front elle explosa en une multitude de filles, tintant de son bruit aquatique. Alors que sa jumelle se formait sur le plafond en brique de cette cave ancienne, elle ouvra un œil et sortit d'un sommeil provoqué.
Sa tête était lourde et sa vison brouillée mais le sens qui se mit le premier en action fut son odorat. Une odeur acre, humide mélangée à une autre qu’elle n’arrivait pas à découvrir. Rapidement l’ouïe prit le relais en lui révelant des bruits sourds, étouffés tels les gouttes qui continuaient à glisser du plafond jusqu'à son corps.
Son cerveau en ébullition tentait de lui dire que quelque chose n’était pas normal ; Qu’elle aurait du être mouillée, qu’elle aurait du sentir l’eau sur sa peau. Sa peau… elle ne sentait pas l’air non plus, ni les frottements de ses vêtements. Et pourquoi ses mains se trouvaient elles au niveau de son visage ? Quel était ce bruit métallique qui répondait à ses timides tentatives de mouvements.
Elle voulut déglutir, mais sa langue s’arrêta sur un objet dur et rond qui envahissait sa gorge.
Réveillée d’un coup, elle ouvrit grand les yeux pour s’apercevoir que la vue qui s’offrait à elle était flou et gênée par une plaque de plastique.


Au même moment, toutes les informations perdues dans les méandres de son esprit s’allumèrent. Elle ne sentait pas l’eau lui tomber sur le front car elle avait un masque souple sur la tête.
Elle ne ressentait pas l’air sur sa peau car elle avait cette matière souple sur tout le corps.
Ses mains étaient à coté de son visage car elles étaient attachées à une chaine en métal qu’elle pouvait sentir même si ses doigts étaient eux aussi recouvert de cette matière.
Elle voulut crier mais seul un faible gémissement sortit de ses cordes vocales.
Elle tenta de bouger et découvrit avec effroi que ses chevilles étaient liées par une chaine en métal, de plus son équilibre était précaire de par les hauts talons qu’on lui avait mis aux pieds.
Ce petit mouvement, lui permit aussi de découvrir avec indignation les deux membres qui étaient fichés en elle.
Elle put également appréhender le long de ses cuisses un appareillage fait de tuyaux souples qui semblait aller vers le sol pour l’un et vers une étrange poche fixée sur une des jambes pour l’autre.
Elle se débâtit vivement, faisant trembler vivement les chaines et rompant le silence de cathédrale de la cave, mais rien n’y fait. Elle était attachée, prisonnière dans cette étrange matière.
Un nœud se forma dans son ventre. Ou était-elle ? Pourquoi ? Comment ? La panique céda la place à la découverte, la peur aux sensations.
Elle cria, pesta, rua autour des chaines. Une hystérie incontrôlable se saisit de son être lorsqu’elle comprit l’inefficacité de ses actions primales, et son impuissance totale.
Abattue, effrayée elle se laissa pendre sur ses chaînes, tentant de réfléchir à son sort et aux possibles solutions de fuite.

La voiture filait à vive allure sur les routes secondaires du Hainaut. Elle avait un rendez vous important et cette saleté de neige combiné à ce camion imprudent l’avait bloqué des heures sur l’autoroute.
Elle avait réussi à sortir de celui-ci et faisait maintenant confiance à son GPS pour l’amener à bon port. Elle ne pouvait pas se permettre de perdre cette vente. La crise ayant vidé les assises de sa société; si elle ne signait pas aujourd’hui elle pouvait dire adieu à sa vie actuelle et embrasser une carrière de chômeuse.
Un coup d’œil sur le fauteuil du passager la rassura. Ses dossiers étaient bien préparés et pour s’assurer des chances supplémentaires elle s’était mise en mode sexy. De taille moyenne, avec de petits mais beaux seins ronds, des hanches bien féminines et des jambes fines, elle savait plaire à la gent masculine. Pour complémenter les cadeaux de Dame nature, elle s’était autorisée un tailleur strict de couleur noir et un chemisier blanc déboutonné jusqu'à la naissance de sa poitrine. Des collants fantaisies aux jarretières exposées ainsi qu’une paire de chaussure à talon viendrait, elle en était certaine au bout des moindres résistances de son futur client.
Elle sourit en pensant à ce dernier, s’il la voyait pour le moment. Elle avait troqué ses talons pour de bonnes vielles baskets plus propice à la conduite. Telle les Newyorkaise, elle poserait ses armes de séductions massives en arrivant sur place.
L’Auto radio débitait quelques tubes des années 80 qui lui rappelaient sa jeunesse. Du haut des ses 40 ans, elle se sentait reine du monde bien que son divorce lui ai laissé un gout amer, comme l’exception qui confirme la règle dans sa vie bien menée. Des enfants peut-être ? Non ce n’était pas son truc, elle laissait cela aux autres.

La neige continuait de plus belle ses attaques et grossissait ses flocons de façon éhontée.
Alors qu’elle se rapprochait de son pare-brise pour tenter d’y voir un peu plus clair, un mouvement sur le bas coté, fugace lui fit tourner la tête.
Une ombre ? Un homme ? Un fantôme grisâtre ? Juste le temps de l’apercevoir puis plus rien.
Les yeux qui reviennent sur la route…
Le virage…
Le coup de frein..
La voiture qui glisse….


Un bruit non loin. Des pas. Qui vient ? On l’a découvert ? La police ??
Elle tente de crier, remue sur elle-même.
- « Aidez-moi !! Je vous en supplie, aidez moi » pense t’elle lancer dans son bâillon mais seuls des bruits informes et grognant transpercent ce dernier.
- «  Bien ! Elle est consciente. Cela sera plus facile pour nous frère Jérôme» dit la voix profonde d’un homme.
- «  Effectivement, frère Mickael. Cela nous évite une tache désagréable. Vous voyez ? Lorsqu’elle crie ou gigote réalisant la situation fâcheuse dans laquelle elles sont. Heureusement que cela ne dure pas longtemps. » Dit la voix d’un deuxième homme.
-«  Oh oui, vous avez raison. Souvenez-vous de numéro 23 !! Quelle furie celle là ! »

Si elle avait pu, elle aurait eu la bouche ouverte de stupéfaction. Non seulement il ne l’aidait pas mais au contraire semblait-il officier dans cet odieux enlèvement. Elle cria, hurla dans son bâillon.
Elle sentit de puissantes mains palper ses seins et son entrejambe, ravivant le souvenir des monstres présents en elle.

-«  Ah nous avons une crieuse. Il faudra le noter sur sa fiche de suivi, frère Jérôme. Allez calme toi numéro 25 ! Oui c’est ton nom ici et je pense que ce sera ton nom pour le restant de tes jours tu sais ? Je vais être simple et honnête avec toi. Au plus tu te laisseras faire au plus ce sera facile pour toi, ou devrais je dire, un peu moins désagréable. As-tu compris ? »

Un fou, elle était tombée dans une maison de fou. Elle rua sur ses chaines en criant «  libérez-moi !!! Tout de suite. Au secours !!»

L’homme la saisit par la taille et lui dit :
-« Voyons, voyons numéro 25 un peu de calme. Au plus vite tu accepteras, au mieux ce sera pour toi. Bon maintenant, Il a demandé à ce que tu sois nettoyé convenablement. Alors fais attention. Ça va te faire un peu mal au début mais ensuite tu t’y habitueras.
Frère Jérôme ? Activez l’appareillage s’il vous plait. »
-«  Bien frère Mickael. Je mets en route. »

Elle entendit alors un vrombissement qui se propagea jusqu’au mors qui était dans sa bouche. Entre ses dents elle sentit couler un liquide visqueux qui continua son chemin vers sa gorge. Elle ne pouvait que l’avaler et à vrai dire ce liquide au gout sucré allait lui remplir l’estomac qu’elle sentait vide depuis quelques temps.
Etait ce ça qui devait lui faire mal ? Elle ne comprenait rien au discours des frères fous. Que voulaient-ils d’elle ? Pourquoi le terme nettoyer avait il était dit avec une intonation spéciale ?

Le vrombissement s’arrêta aussi vite qu’il avait commencé pour réapparaître plus bas. Elle ouvrit grand les yeux dans son masque quand elle sentit l’intrus arrière lui déverser un liquide chaud dans les intestins.
Elle sentait le volume augmenter et la progression du liquide. Au même moment son estomac se mis à gargouiller et elle eu des crampes terribles.
Plié en deux, les bras en angle droit au dessus de son dos, elle réalisa l’horreur de la machine qui s’occupait d’elle. Puis, Inversant son diabolisme le tuyau arrière se mit alors à aspirer ce qu’il lui avait donné quelques minutes auparavant. Elle ne pu que sentir qu’elle se vidait, que tout son corps donnait à cet aspirateur infernal l’intérieur de ses fondements.
Au même moment, l’étranger de devant vibra et elle ne pu retenir sa vessie. Honteuse, elle pleurait dans son masque alors qu’elle urinait sans contrôle sur elle.
Elle sentit que la poche adossée à sa cuisse se réchauffait et grossissait peu à peu.

Inerte, elle se vidait de partout.
Et le vrombissement s’arreta.

-«  Voila. C’est bien! Calme-toi et tu verras que ça ira. Ne panique pas, des éléments nutritifs t’on été donnés il ya quelques heures. Sois sage et tout se passera bien.
Frère Jérôme ? Tout est bon ? »
-«  Oui, frère Mickael. Nous pouvons y aller. »
-«  Bien ! A tout à l’heure Numéro 25.
Ah frère Jérôme ? Au fait ? Vous avez vu la nouvelle application Iphone que j’ai installé ? »
Ils s’éloignèrent laissant la captive seule avec ses tuyaux.

Elle paniquait, ne comprenait rien, se demandait pourquoi, si on allait la rechercher quand le vrombissement reprit, déversant le liquide visqueux dans sa bouche.
Elle hurla.

 

A suivre...

Par valerian - Publié dans : Reflexions
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Vendredi 24 décembre 5 24 /12 /Déc 00:16

blanche-et-la-neige-4

 

- "Se reposer ? Dormir ? Mais comment voulait il qu'elle dorme maintenant ? Enervée et excité par les événements de la journée ??"
Inconsciemment tout en pestant contre lui, elle se dirigeait vers la chambre et s'assit sur le lit, enlevant les bottes et ses bas tout en marmonnant.
Leur glissement sur sa peau la ramena à la réalité et elle frissonna de plaisir.
A coté d'elle se tenait la combinaison, les gants et la cagoule. Elle se frictionna avec l'huile afin de pouvoir se muer dans le cocon de latex, qui glissa tout seul si on excepte comme toujours les articulations. Quand sa seconde peau claqua contre son corps, elle ne put réprimer le reflexe de se caresser en passant particulièrement sur ses seins, ses hanches et son entre-jambe.
Le latex faisait ressortir ses atouts féminins d'une façon envoutante, elle était comme nue bien qu'habillée. Une frontière si tenue mais si remarquable.
Les étrangers qui la remplissaient lui rappelaient à nouveau tout le désir qu'elle s’efforçait de contenir et ce fut avec grande difficulté qu'elle ôta ses mains pour se saisir de la cagoule.
Anatomique, cette dernière possédait des orifices pour les yeux, le nez et la bouche. Cependant de petits ergots de métal dépassaient de chaque coté des ouvertures. Un zip s'ouvrait à l'arrière.
Elle repoussa ses cheveux et vint placer la pièce de plastique contre son visage, puis en tirant vers la nuque se glissa dans son autre moi. Une fois le zip refermée, elle s'aida de ses doigts pour placer correctement le latex.
La première chose que l'on ressent quand on met ce genre de cagoule c'est la différence de bruit, les sons sont étouffés et ont s'attarde plus volontiers sur les bruits internes du corps, la respiration, le cœur, les vibrations.
Ainsi fut-elle transportée dans une autre dimension quand ses mains vinrent frotter son visage dans un bruit si caractéristique à l'oreille interne. Elle ferma les yeux et se passa la langue sur les lèvres.
Elle aurait tant aimé qu'il soit la devant elle, qu'il la regarde, qu'il s'érige pour elle.
La chaleur intime repartant de plus forte elle se ressaisit pour prendre les gants et les passer sur ses mains. Une fois l'opération terminée elle se regarda à nouveau dans le miroir et fut satisfaite de ce qu'elle y voyait. Elle était complètement Blanche, si ce n'est ses yeux et sa bouche. Une femme de latex.
Elle plaça son téléphone sur la table de nuit, et se mit sous une fine couverture et ferma les yeux.
Plus par rituel se disait-elle, sure qu'elle n'arriverait jamais à dormir au vu des images érotiques qui traversaient son esprit.
Impossible qu'elle dorme au vu des…, qui…, devant…
Impensable vu qu'elle... et ...
Inutile...
impo...
...
 
 
Un vrombissement connu la réveilla.
Émergeant des bras de Morphée, elle se pencha et regarda son téléphone.
16h40 !!!
Salo...rie!! Il n'avait pas sonné !!
Elle avait reçu un message, c'était lui.
" Je me mets en route. A tout de suite. Je t'embrasse."
Elle se jeta hors du lit pour aller ranger et au passage les deux corps étrangers se rappelèrent à elle, lui arrachant un cri de surprise relayée par une onde dans tout le bassin. Elle s'agenouilla quelques instants puis reprenant son souffle repartit vers le salon.
Emmagasinant sur ses bras tout ce qu'elle put trouver de non adaptée à la pièce elle fit un tas dans la salle de bain avec des vêtements, emplis la poubelle et plaça le peu de vaisselle salle dans le lave vaisselle.
Elle sortit le plateau, y plaça 3 verres avec anxiété et le déposa sur la table du salon. A coté une bouteille de soda, une de Whisky et quelques glaçons de marbre.
Un rapide coup d'œil sur la pendule lui indiqua qu'il lui restait à peine 5 minutes avant son arrivée probable. Elle s'agenouilla donc sur le petit tapis qui était sien, mit les mains dans son dos et baissa la tète. Une boule au ventre persistait à l’attaquer.
 
17h02, la clef tourna dans la serrure et elle entendit son pas lourd franchir le seuil de la porte.
- "Bonsoir chaton !! Quelle agréable vision de te voir ainsi ! Tu es superbe !" dit-il tout en refermant la porte.
- "En refermant la porte ?? "se dit-elle.
- " Mais ou est cette Elisabeth ? Arrivera t'elle plus tard ? " Elle voulut ouvrir la bouche mais déjà se penchait-il sur elle pour l'embrasser de ses lèvres chaudes. Elle lui rendit le baiser de la façon la plus torride qu'elle put, savourant sa langue, sa salive. Buvant au Graal de sa dépendance.
- " Rassures toi maintenant. Je t'ai fait marcher. Il n’y a personne d'autres que moi. C’est bien ensemble et rien qu'ensemble que nous passerons les futures heures. Mais je suis fier de toi. Je vois que toutes mes instructions ont été respectées. Nous pouvons en parler si tu le souhaites mais pour le moment j'aimerai que tu me serves un verre, s'il te plait."
Soulagé, mais étonnamment perturbée par la nouvelle, elle pivota pour lui servir son verre pendant qu'il s'asseyait gracieusement à ses cotés.
- " Tu sais le but n'était pas tant de faire venir quelqu'un d'étranger à ta condition mais de te faire réagir. Raconte-moi ce que tu as ressenti, comment tu te sens" lui dit-il en prenant le verre.
D'abord surprise, elle réfléchit à ses mots et lui tint le discours de ses pensées : De sa colère primitive, à l'angoisse passagère, au sommeil érotique pour enfin évoquer son étrange déception.
- " C'est intéressant. Pourquoi pas, en fait ? Je ne pensais pas que cela te plairait. Tu évolues plus vite que je ne le pensais. Sers-toi quelque chose à boire et viens contre moi que je profite de la douceur du don que tu m'offres."
Ainsi, ensemble profitèrent-ils du début de soirée pour échanger, dialoguer, ressentir. Parfois des caresses soutenues ou suggestives les mettaient dans des états seconds. Parfois un câlin tendre les mettait dans une transe emplie d’ocytocine.
Après quelques heures, il lui demanda d'aller chercher un sac dans l'entrée. Il en sortit des accessoires pour le masque. Ses yeux furent occultés et sa bouche remplit par une sorte de bâillon qui ressemblait à un petit phallus.
En dernier recours il plaça des attaches de cuir sur ses poignets et ses chevilles et l'emmena dans la chambre.
Il l'a coucha sur le lit, la lia solidement à l'aide des mousquetons, appuya sur la télécommande de l'amanite ovoïde entendant se déclencher le bruissement si significatif puis se leva.
Devant la fenêtre de la chambre il s'alluma une cigarette et contempla la nature endormie alors que derrière lui, elle se contorsionnait sous les assauts des ses désirs montants.
Dehors, La neige tombait à gros flocons, blanche, immaculée, masquant la nature d'une seconde peau saine et vierge.
Il se retourna, la regarda tout se disant :
- " Tous ces flocons n'arriveront jamais à la beauté de celui posé sur mon lit."
 
Fin.
 
Bonnes fêtes de fin d'année à tous les lecteurs et lectrices !!

Par valerian - Publié dans : Reflexions
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Jeudi 16 décembre 4 16 /12 /Déc 19:20

robe

 

Se retournant, appareil photo bien en main elle regarda la luminosité. La clarté venant du nord, elle se mettra donc vers le sud.
C'est "son" appareil, un reflexe bridge qu'il utilise pour les photos du site internet dont elle est l'égérie. Accompagné d'un trépied et d'une télécommande à distance il sera parfait pour répondre aux exigences de l'ingrat.
Rouge et légèrement en colère elle plaça l'appareil et ajusta la visée afin de coller au mieux sur les vitres du fond.
"Alors comme ça, Monsieur veut des photos ? Et bien il va en avoir des photos" se disait-elle.
D'un pas décidé elle se rendit à coté des grandes fenêtres et d'un mur latéral de couleur taupe.
Elle commença à dépoussiérer le plafond à l'aide d'un petit plumeau quand elle déclencha l'appareil.
Schlick. La première fut dans la boite.
Souriante, elle baissa la tête et regarda l'objectif avec un regard éperdue d'ingénue, laissant parfois sa langue se promener sur ses lèvres, hissant ses hanches pour laisser apparaitre le rebondi de ses fesses à la lisière de sa robe, les jarretelles en latex découpant sa chair rose et appétissante. Une photo de profil, de dos, de face...
 Schlick, Schlick, Schlick, Schlick, Schlick,... Le flash crépitait sous les appuis de la télécommande.
Lancée dans ce défi , elle se laissa aller au jeu oubliant sa tenue et l'œil de verre qui l'immortalisait, les poses se firent plus subjectives, les regards plus évocateurs, ses mains s'enhardissant et le manche du plumeau se transformant en objet de désir qu'elle léchait de sa langue évocatrice ou qu'elle frottait sur ses lèvres de femme. L’excitation à son comble, c'est son postérieur qu'elle provoqua avec le dit plumeau prenant par ailleurs un sein dans sa main à demi libre.
Elle cambra le cou pour lâcher un râle de plaisir qu'aussitôt elle réprima obéissant par là aux ordres de son tentateur diabolique.
Haletante, essoufflée, elle posa un genou à terre, puis deux. Les écarta et plaça ses mains dans son dos. Elle baissa la tête et fit crépiter de nouveau le flash. Entre ses jambes, au sol, une certaine humidité dénotait de la force du moment.
 
Au bout de quelques minutes, elle se tourna vers l'appareil, plaça une main sous son menton et souffla un baiser à la Marylin qu'immortaliserai l'appareil.
Heureuse et fière d'elle, elle retourna au trépied et désengagea la carte mémoire. Sur le portable elle contempla les photos. Ses joues rougirent de certaines positions.
Qui aurait dit cela de la femme qu'elle était il y a peu ? Elle n'aurait jamais eu le courage d'assumer ces plaisirs qu'elle désirait dorénavant ardemment. Laissant le coté femme formatée qui dirigeait son ex vie. Il avait su lui montrer, lui faire prendre confiance en ce qu'elle pouvait vivre, pouvait ressentir sans jamais la juger. Au contraire il la mettait sur un piédestal, encourageant ses envies, la félicitant de ses progrès.
Elle en choisit 4 qui lui semblait être les plus pertinentes par rapport à ses attentes et en fit un dossier.
Quelle heure était-il ? 11h10...
Pestant contre le temps qui n'allait jamais dans le bon sens elle se leva et repartit à ses taches ménagères. L’aspirateur vrombit à nouveau.
 
12h00 sonna.
Assise dans le canapé un drink à la main, heureuse d'avoir terminée le plus gros des taches ménagères (La fréquence de ces taches étant élevées, il y avait peu de travail à faire chaque jour), Elle décida d'en donner pour son argent à son Maître chanteur.
Elle se plaça devant son client Mail et ouvrit un nouveau message.
De deux doigts agiles elle tapa le message suivant :
 
"Bonjour Monsieur, j'espère que votre repas est bon et que vous êtes avec des personnes de bonnes compagnies.
Veuillez trouver ci-joint les documents demandés.
Cordialement.
Votre dévouée"
 
Elle plaça la première photo dans le message et cliqua sur envoi  d'un mouvement de souris volontaire, puis reprenant le message envoyé elle le copiât trois fois et en changea la pièce jointe. Allant dans les paramètres de chaque message, elle y appliqua un horaire d'envoi, 12h15, 12h30 et 12h45, prenant soin bien sur d'y aller crescendo sur la teneur des photos. Le bouton "envoyer" se transforma alors en signe de sa mutinerie sexuelle.
"Les formations bureautiques ont du bon" se dit-elle, en souriant machiavéliquement.
Ce fait accomplit elle se rendit dans la cuisine ou elle décida de se préparer un petit repas.
 
A peine commença-t-elle sa cuisine qu'elle entendit son téléphone vibrer.
Cela lui arracha un sourire triomphant mais elle décida de ne pas le consulter.
12h17… le téléphone vibra de nouveau
12h35 ... la vibration se fit encore entendre alors qu'elle déjeunait tranquillement devant une émission de télévision.
12h 46... Nouveau mouvement du portable. Elle fit tourner sa cuillère dans son café jubilant intérieurement, l'imaginant mal à l'aise dans le restaurant, réprimant une érection montante, ou balbutiant des réponses incohérentes à la fourbe Elisabeth.
 
12h55. elle se décida à prendre son téléphone pour consulter ses messages.
3 nouveaux. Elle ouvrit le premier et lit : "Bien !! Tu es magnifique !!".
Le second lui apprit ceci : "Humm, je vois que tu es en forme ma chérie".
Et enfin le dernier "Quelle belle salope tu fais, j'ai montré la dernière à Elisabeth qui a adoré !"
 
Son sang se figea. Non… Il n'a pas pu faire ça ! impossible…
Elle se rua sur le portable en attente d'un mail, de quelque chose !! il devait lui parler, lui dire un mot, lui écrire que c’était une plaisanterie, la rassurer ??
Elle paniquait.
Pas de message…
Elle regarda l'heure. 12h58...
 Nouvelle vérification à 12h59. Rien.
 
13h00. rien. Elle avait des sueurs froides. Il devait… Il devait !! Elle ne savait pas quoi mais il devait !!
13h01.. Vide.
"Bien, du calme" se dit-elle, en s'allumant une cigarette et en se servant un soda. Sa tenue semblait devenir trop petite, trop sexy, ses bas semblaient maintenant la serrer et l'œuf devenir trop gros pour elle. Elle avait peur.
13h06 … l’attendu était arrivé. Elle se dépêcha de l'ouvrir.
 
"Ma chérie, je suis content des tes efforts et des photos que tu m'as envoyé et comme je pense à ton bien être, tu vas maintenant avoir le droit à du repos comme me l'a suggéré Elisabeth."
Son estomac ressemblait maintenant à un nœud de halage, se sentant tracté dans un enfer froid et lugubre.
"Tu vas maintenant mettre le catsuit, la cagoule et les gants. Ensuite, tu iras te coucher en ayant mis ton réveil à 16h00. Je pense au vu des photos, que je vais finir plus tôt et que je serais la vers 17h00, il serait dommage de te laisser dans un tel état non ?
Avant que j'arrive je souhaiterai que tu me prépares un petit plateau sur la table de salon, avec de quoi se rafraichir et se sustenter. Ensuite tu t’agenouilleras à coté et tu attendras que j'arrive.
Je t'adore ma chérie, repose toi bien tu vas en avoir besoin je pense.
Je t'embrasse.
Ps: j’oubliai, sur le plateau prépare trois verres."
 
Son soda s'échappa de ses mains.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Par valerian - Publié dans : Reflexions
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Mardi 14 décembre 2 14 /12 /Déc 23:00

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Elle se posa sur le coin du lit observant attentivement les objets et vêtements qu'elle avait préparé. D'un geste souple, elle alluma l'Ipod sur sa station d'accueil qui démarra le dernier album d'Hôtel Costes. Les notes de Pompougnac embaumèrent la pièce d'un parfum tendre et suave propice aux moments intimes.
Elle saisit l'objet ovoïde qui couplé avec une télécommande vrombissait sur lui même. Il lui avait offert l'œuf vibrant comme signe de reconnaissance, pour qu'elle puisse passer d'un statut de femme moderne au statut de femme soumise. Un signe d'appartenance qu'elle assumait pleinement. Elle sourit se remémorant la phrase qu'il lui avait soufflé à l'oreille : " ainsi ma chérie tu sauras pourquoi je t'appelle parfois ma poule".
Elle glissa ses mains entre ses cuisses pour faire pénétrer l'objet du délit. A son passage elle frissonna et souffla, réagissant aux stimuli nerveux de son entrejambe.
La télécommande était posée sur la table de nuit, là ou il l'avait laissé la dernière fois. C’était son jouet, son privilège. Elle ferma les yeux, sourde aux premiers signes de son excitation grandissante.
 
D'une main agile elle se saisit du flacon d'huile siliconée, en versa quelque peu dans sa paume et s'appliqua à se masser les jambes. Elle se concentra sur les zones articulaires, points difficiles au passage des bas. Une fois l'opération effectuée, elle prit un des bas et le roula sur lui même, puis le présentât devant son pied. La matière glissa sur ce dernier jusqu'à la cheville. Elle força quelque peu pour passer la malléole et s'arrêta pour repositionner ses doigts.
Espiègle, elle fit jouer à ses orteils une partition qui fit miroiter la base du bas de latex.
Tirant précautionneusement, elle remonta la seconde peau le long de son mollet s'efforçant de gommer tous plis disgracieux, puis vint le tour du genou et enfin des cuisses. Elle prit le second et s’efforça à la même procédure stricte mais efficace.
Sur le lit était posé un porte-jarretelle gainant qu'elle retourna sur elle pour voir les crochets. Une fois ceux ci en place elle se leva et fit pivoter la pièce afin de pouvoir fixer les jarretelles sur ses bas.
 
Elle prit les bottes blanches que lui avait achetées son Maître-amant. En cuir verni blanc, elle possédait un zip sur l'intérieur et le talon pointu devait faire dans les 6 centimètres. La hauteur était suffisante pour lui galber le corps sans l'entraver dans ses mouvements. Elle sourit en l'imaginant devant la boutique ou le site internet ou il les avait achetés. Sur que sa concentration avait du être totale devant un article qui ne le laissait jamais de glace. Des émotions fortes avaient du le subjuguer ce jour là.
 
Les bas blancs possédaient une particularité qu'elle aimait pleinement. Les orteils, le talon et la jarretière étaient noirs. A l'arrière de ceux-ci, une fine ligne remontait sa jambe telle la couture des bas d'autrefois. Le coté lingerie burlesque de l'ensemble était merveilleusement tendance.
Elle se surprit à se cambrer devant la glace qui était posé au bout de la chambre sur le sol. Elle se trouvait désirable, tendant la pointe de son pied vers le miroir, esquissant quelques mouvements dignes d'un mannequin professionnel.
Le reflet du radio réveil la ramena à la réalité, déjà 9h30. Elle devait terminer de s'habiller avant que l'heure soit complète et au minimum avoir commencé ses taches. Qui sait ce que ce diable d'homme avait pu imaginer.
Elle prit son uniforme de soubrette en satin et l'enfila prestement. Le top noir se terminait par une jupe bouffante qui laissait apparaitre ses fesses arrondies.  Elle apposa le petit tablier et la coiffe.
 
Marchant vers le placard elle découvrit avec plaisir que les bottes lui allaient à merveille et que ses déplacements ne seraient pas un calvaire.
Elle sortit l'aspirateur, le brancha et commença ses obligations. Les minutes défilèrent rapidement avec une impression, un ressenti qu'elle craignait fortement.
La sensation de pression sur ses jambes, l'unification de sa peau et du latex l'excitait terriblement. Les mouvements fréquents de l'œuf ne faisaient que rajouter à son état.  Très vite elle sentit un fin filet couler le long de la ficelle qui rendait obscène son ovoïde étranger.
Elle se mordit légèrement les lèvres s'efforçant de penser à des moments tristes ou fades.
Heureusement pour elle, la pendule du salon tinta 10 heures ce qui lui permit d'oublier un temps l'appel des ses hormones envahissantes.
Elle s'assit sur la chaise regrettant ce geste de par l'humidité qu'elle savait y laisser.
Le client email s'ouvrit et elle guetta l'arrivée du mail de dix heures.
Le son significatif de l'arrivée d'un nouveau mail, la fit quelques peu sursauter.
Il était bien là et elle se dépêcha de double cliquer dessus.


" Ma chérie j'espère que tout se passe bien pour toi.
Il est 10 heures et tu dois maintenant être habillé et dans l'action ménagère.
Pour me confirmer tes actions et me faire participer à ton plaisir, j'aimerai que tu te prennes en photo et que tu m'envoies quelques clichés.
Je serais en réunion jusque midi, puis je pars déjeuner avec quelques collègues, dont Elisabeth.
Donc je ne t'enverrai pas de mail avant 13 heures.
De ton coté profite bien du temps que tu as pour correctement nettoyer tout l'appartement.
Ah ! J’oubliais. Voila ce que tu devras faire également.
J’aimerai que tu te prennes en photo régulièrement pour que je puisse voir tes différents visages. J’aimerai te voir sage, espiègle et chienne. Tu devras m'envoyer ces photos entre 12h et 13h. Surprend moi ma chérie, ainsi serais peut-être plus intéressé par tes clichés que par les atouts d'Elisabeth.
Fais attention à toi,
A tout a l'heure.
Je T'adore."
 
Le rustre.... elle se leva énervée et s'alluma une cigarette. Elle détestait Elisabeth. Cette Blondasse au sein plantureux qui devait avoir un QI digne d'une limace rouge. Une limace, oui voila ce qu'elle était. Ondulant et bavant sur tous les hommes qui passaient à sa portée. S’il devait y avoir un train dans l’histoire, alors ce serait un TGV paris Marseille de 50 wagons certainement, en rajoutant deux locomotives...
Elle n'avait aucun doute sur sa fidélité, mais une pointe de jalousie vint la persécuter. Elle s'avança d'un pas décidé vers le bahut du salon, ouvrit un de tiroirs et en sortit un appareil photo numérique.
 
( A suivre )
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Par valerian - Publié dans : Reflexions
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