Mardi 14 décembre 2 14 /12 /Déc 23:00

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Elle se posa sur le coin du lit observant attentivement les objets et vêtements qu'elle avait préparé. D'un geste souple, elle alluma l'Ipod sur sa station d'accueil qui démarra le dernier album d'Hôtel Costes. Les notes de Pompougnac embaumèrent la pièce d'un parfum tendre et suave propice aux moments intimes.
Elle saisit l'objet ovoïde qui couplé avec une télécommande vrombissait sur lui même. Il lui avait offert l'œuf vibrant comme signe de reconnaissance, pour qu'elle puisse passer d'un statut de femme moderne au statut de femme soumise. Un signe d'appartenance qu'elle assumait pleinement. Elle sourit se remémorant la phrase qu'il lui avait soufflé à l'oreille : " ainsi ma chérie tu sauras pourquoi je t'appelle parfois ma poule".
Elle glissa ses mains entre ses cuisses pour faire pénétrer l'objet du délit. A son passage elle frissonna et souffla, réagissant aux stimuli nerveux de son entrejambe.
La télécommande était posée sur la table de nuit, là ou il l'avait laissé la dernière fois. C’était son jouet, son privilège. Elle ferma les yeux, sourde aux premiers signes de son excitation grandissante.
 
D'une main agile elle se saisit du flacon d'huile siliconée, en versa quelque peu dans sa paume et s'appliqua à se masser les jambes. Elle se concentra sur les zones articulaires, points difficiles au passage des bas. Une fois l'opération effectuée, elle prit un des bas et le roula sur lui même, puis le présentât devant son pied. La matière glissa sur ce dernier jusqu'à la cheville. Elle força quelque peu pour passer la malléole et s'arrêta pour repositionner ses doigts.
Espiègle, elle fit jouer à ses orteils une partition qui fit miroiter la base du bas de latex.
Tirant précautionneusement, elle remonta la seconde peau le long de son mollet s'efforçant de gommer tous plis disgracieux, puis vint le tour du genou et enfin des cuisses. Elle prit le second et s’efforça à la même procédure stricte mais efficace.
Sur le lit était posé un porte-jarretelle gainant qu'elle retourna sur elle pour voir les crochets. Une fois ceux ci en place elle se leva et fit pivoter la pièce afin de pouvoir fixer les jarretelles sur ses bas.
 
Elle prit les bottes blanches que lui avait achetées son Maître-amant. En cuir verni blanc, elle possédait un zip sur l'intérieur et le talon pointu devait faire dans les 6 centimètres. La hauteur était suffisante pour lui galber le corps sans l'entraver dans ses mouvements. Elle sourit en l'imaginant devant la boutique ou le site internet ou il les avait achetés. Sur que sa concentration avait du être totale devant un article qui ne le laissait jamais de glace. Des émotions fortes avaient du le subjuguer ce jour là.
 
Les bas blancs possédaient une particularité qu'elle aimait pleinement. Les orteils, le talon et la jarretière étaient noirs. A l'arrière de ceux-ci, une fine ligne remontait sa jambe telle la couture des bas d'autrefois. Le coté lingerie burlesque de l'ensemble était merveilleusement tendance.
Elle se surprit à se cambrer devant la glace qui était posé au bout de la chambre sur le sol. Elle se trouvait désirable, tendant la pointe de son pied vers le miroir, esquissant quelques mouvements dignes d'un mannequin professionnel.
Le reflet du radio réveil la ramena à la réalité, déjà 9h30. Elle devait terminer de s'habiller avant que l'heure soit complète et au minimum avoir commencé ses taches. Qui sait ce que ce diable d'homme avait pu imaginer.
Elle prit son uniforme de soubrette en satin et l'enfila prestement. Le top noir se terminait par une jupe bouffante qui laissait apparaitre ses fesses arrondies.  Elle apposa le petit tablier et la coiffe.
 
Marchant vers le placard elle découvrit avec plaisir que les bottes lui allaient à merveille et que ses déplacements ne seraient pas un calvaire.
Elle sortit l'aspirateur, le brancha et commença ses obligations. Les minutes défilèrent rapidement avec une impression, un ressenti qu'elle craignait fortement.
La sensation de pression sur ses jambes, l'unification de sa peau et du latex l'excitait terriblement. Les mouvements fréquents de l'œuf ne faisaient que rajouter à son état.  Très vite elle sentit un fin filet couler le long de la ficelle qui rendait obscène son ovoïde étranger.
Elle se mordit légèrement les lèvres s'efforçant de penser à des moments tristes ou fades.
Heureusement pour elle, la pendule du salon tinta 10 heures ce qui lui permit d'oublier un temps l'appel des ses hormones envahissantes.
Elle s'assit sur la chaise regrettant ce geste de par l'humidité qu'elle savait y laisser.
Le client email s'ouvrit et elle guetta l'arrivée du mail de dix heures.
Le son significatif de l'arrivée d'un nouveau mail, la fit quelques peu sursauter.
Il était bien là et elle se dépêcha de double cliquer dessus.


" Ma chérie j'espère que tout se passe bien pour toi.
Il est 10 heures et tu dois maintenant être habillé et dans l'action ménagère.
Pour me confirmer tes actions et me faire participer à ton plaisir, j'aimerai que tu te prennes en photo et que tu m'envoies quelques clichés.
Je serais en réunion jusque midi, puis je pars déjeuner avec quelques collègues, dont Elisabeth.
Donc je ne t'enverrai pas de mail avant 13 heures.
De ton coté profite bien du temps que tu as pour correctement nettoyer tout l'appartement.
Ah ! J’oubliais. Voila ce que tu devras faire également.
J’aimerai que tu te prennes en photo régulièrement pour que je puisse voir tes différents visages. J’aimerai te voir sage, espiègle et chienne. Tu devras m'envoyer ces photos entre 12h et 13h. Surprend moi ma chérie, ainsi serais peut-être plus intéressé par tes clichés que par les atouts d'Elisabeth.
Fais attention à toi,
A tout a l'heure.
Je T'adore."
 
Le rustre.... elle se leva énervée et s'alluma une cigarette. Elle détestait Elisabeth. Cette Blondasse au sein plantureux qui devait avoir un QI digne d'une limace rouge. Une limace, oui voila ce qu'elle était. Ondulant et bavant sur tous les hommes qui passaient à sa portée. S’il devait y avoir un train dans l’histoire, alors ce serait un TGV paris Marseille de 50 wagons certainement, en rajoutant deux locomotives...
Elle n'avait aucun doute sur sa fidélité, mais une pointe de jalousie vint la persécuter. Elle s'avança d'un pas décidé vers le bahut du salon, ouvrit un de tiroirs et en sortit un appareil photo numérique.
 
( A suivre )
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Par valerian - Publié dans : Reflexions
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