Elle fut étonnée de découvrir le contenu du paquet reçu.
A l'intérieur une combinaison de latex, un masque, des gants et des bas de la même matière ainsi qu'une paire de bottes aux talons plus que méritants.
Sa perplexité venait surtout de la couleur, blanc. Elle connaissait ses gouts et cela dénotait une variante qu'elle n'avait jamais encore évoquée avec lui.
Déposé au dessus des présents deux enveloppes avec l'inscription remarquable sur l'une d'elle : A ouvrir en premier.
Elle s'assit sur le canapé ou elle venait de déballer les habits de plastique pour décacheter la missive.
 
    "Bonjour Ma chérie.
    Voici de quoi parfaire ta tenue. Je viendrai le jour convenu et je souhaiterais que tu m'attendes habillé de la sorte. Tout te sera expliqué en tant voulu.
    Ne me déçois pas, je compte sur toi.
    Je t'embrasse.
    Ps : la deuxième enveloppe te donneras toutes les instructions à suivre avant mon arrivée, ne l'ouvre que le jour même."
 
Elle posa la carte sur sa table de salon et s'alluma une cigarette, pensive.
Il devait venir demain soir et normalement rien de spécial n'était prévu ! Que manigançait-il ?
Alors qu'elle se plongeait dans un abime de perplexité sa main effleura doucement la combinaison et lui renvoya la douceur de la matière, qu'elle porta instinctivement sur la joue, savourant le contact du latex sur sa peau, imaginant les perversités délicieuses qui lui seraient promises.
Fermant les yeux elle se concentra sur le feu qui s'allumait doucement dans ses entrailles, lui rappelant la dépendance dont elle était maintenant l'obligée.
Enfouissant son nez dans la combinaison, humant le parfum si particulier, son autre main glissa vers son entre-jambe et commença ses gestes tabous.
L’explosion fut rapide. Elle gémit de plaisir, la combinaison plaquée sur les lèvres.
Après quelques minutes, elle se leva pour rejoindre la salle de bain et se faire couler un bain.
 
Le lendemain, devant une tasse de café fumante elle décacheta la seconde enveloppe et lit les propos suivants :
 
"Bonjour Ma chérie,
Aujourd’hui est un jour particulier. Ensemble nous allons gravir des étapes et je me fais une joie de te voir ce soir. En attendant j'aimerais que tu respectes les règles qui nous sont propres et celles que je vais te définir dans cette lettre.
Je serais présent ce soir vers 19h. En attendant à partir de 9h ce matin tu consulteras ta messagerie toute les heures pour découvrir tes instructions.
Connaissant tes habitudes il ne doit pas être loin de 8h30 quand tu liras ce courrier, il te reste donc 30 minutes pour aller te préparer de façon classique comme tu le fais tous les matins avant d'aller travailler.
Je t'aime ma chérie, à tout à l'heure."
Elle regarda la pendule, il était 8h25. Elle plissa le nez. Était-elle si prévisible ?
 
Avalant son café, elle glissa vers la salle d'eau pour en ressortir vers 8h55 fraiche et pimpante avec pour seul vêtement ce long peignoir qui la couvrait si bien. Elle s'assit sur la chaise en face de l'ordinateur puis l'alluma. Son briquet enflamma sa première cigarette. Elle regardait dehors. Le froid de l'hiver s'était installé, la nature s’endormait. Ça et là, des plaques de glaces s'étaient formées.
Le bip de la connexion internet la ramena à la vie, et elle déclencha son client mail.
9h02, le courriel était là.
Une boule au ventre elle double cliqua avec sa souris avide de lire les instructions tant espérées.
 
"Ma chérie, je souhaiterais que tu ailles dans ta chambre et que tu t'habille partiellement. Tu mettras les bas blancs, les nouvelles bottes et ta tenue de soubrette. Bien entendu tu seras pleine et tu ne pourras te toucher de la journée.
En attendant mon prochain mail tu peux commencer à faire le ménage de l'appartement. Je te recontacte dans une heure. Bon courage !"
 
Elle referma le mail. Se leva. Se dirigea vers sa chambre et sortit les articles demandés.
Le feu dans ses entrailles se ralluma presque aussitôt
 
( A suivre )

Si le doute était un jeu de 1000 bornes,
alors je dirais que j’ai pendant ces quelques semaines, posé des cartes de 5 km.
une à une , sans trop avancer.
j’ai trouvé des cartes de crevaisons, des feux rouges , de celles qui font stagner.

Sans compter les souvenirs, les faux conseils, les stupidités, les incompréhensions.
Un jour, une carte sort, un 50 pour commencer.
je prends espoir
puis un 100 je revis.

et là, on me ressort la carte de la crevaison.
quelques lignes, qui énervent, qui donnent envie de tout bousculer.
Alors a toutes ceux et celles qui posent ces cartes
Aux ayatollahs du bien penser,
Aux dictateurs de leurs vérités,
Aux requins de leurs certitudes,
je vous dis...
Rien vous n’en valez même pas la peine, croyez ce que vous voulez, peu m’importe.

Car sur cette route il y a aussi les amis;  les ambulances, les bombes anti-crevaisons, les feux verts.
et c’est surtout ici qu’on découvre qui sont les vrais, ceux qui ne jugent pas, ceux qui n’assènent pas leur vérité, ceux qui savent balayer devant leur portes.
A ceux là je crie un grand Merci.
Maintenant je vais emprunter cette bretelle, cette autre voie, celle qu’en  fait que j’aurais du prendre depuis longtemps je pense.
En espérant trouver la carte increvable, ou au moins deux fois 500 .

j’ai pensé un temps fermer ce blog mais non, il est mien et le restera.

Gros coup de fatigue, de doute. j'ai besoin de faire une longue pause. je verrai aprés ce que je fais, ou je vais.

Bon si quelqu'un connait un monastére avec ce genre de religieuse je veux bien y faire ma retraite quand même...

sourire triste.