Lundi 21 février 1 21 /02 /Fév 12:41

spleen clownSpleen : nom masculin,  (anglais spleen, du latin splen, rate, parce que les Anciens croyaient que l'humeur noire était produite par la rate),  Mélancolie sans cause précise.
Cela ne fait pas si longtemps que ça que je fréquente certaines soirées dites « fétichistes » ou « SM ». Peut être trois ans au grand maximum, il faudrait que je compte plus précisément en remontant mon ancien blog.
Si l’angoisse de se rendre à ce genre de soirée à disparu avec le temps par une meilleur confiance en moi, une prise de conscience que beaucoup de craintes et de peur étaient nourries d’un imaginaire fantasmatique riche, il n’en reste pas moins une constante, le spleen de l’après.
Qu’elles soient privées et intimistes ou publics et multiples j’en arrive toujours au même état. Comme si un excès de bonheur devait se balancer par un plongeon dans le sombre .Le monde ma parait fade, les villes sont grises, les gens sont sans intérêts.
Je sais que cet état ne va pas durer, une histoire d’un jour ou deux, et la richesse de la vie reprendra le dessus mais fichtre que c’est dur.
Envie de rien, mauvais trip, désolation, vide..
Si j’essayais de représenter mon état je me dessinerai seul, sur le haut d’une arête montagneuse. En dessous la brume masque la vallée et seules les lames de roches découpent celle-ci. Je regarde au loin, attendant, espérant je ne sais quoi. Le soleil brille jetant mon ombre et mon âme dans l’océan vaporeux en dessous de moi.
Attention : Pas de mésentente !! La dernière soirée fut exceptionnelle car lorsque vous êtes entourés d’amis et de gens que vous aimez, il est difficile de passer une mauvaise soirée, mais c’est après.
Et encore j’ai la chance de ne pas être seul, j’ai de l’amour autour de moi et une multitude de choses sur lesquelles m’accrocher, mais je n’y échappe jamais.
La première fois que cela été arrivé, je m’en étais confié auprès d’Acca. Elle m’avait superbement aidé à relativiser et à remonter la pente. Comme je le disais, cela s’est reproduit par la suite et je sais donc maintenant le gérer plus facilement mais je ne sais pas pourquoi aujourd’hui j’avais envie de partager cet état de fait.
N’y voyez pas là, un quelconque appel à l’aide ! Tout va bien, superbement bien même grâce à chaton, mais je souhaitais aussi poser une question simple : Suis-je le seul à ressentir ça ?
Demain je redescends vers la vallée, j’entends des voix qui m’appellent.


Par valerian - Publié dans : Reflexions
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Commentaires

Valérian, non tu n'est pas le seul :).
cela n'est pas simple à gérer, j' ai toujours cela et ressent encore ce que tu as pu enduré ce soir et cela depuis des années sens pouvoir partager avec quiconque... peur de ne pas être compris.
Merci de le dévoiler au grand jour et de me permettre de passer ces sensations, l’angoisse du retour à la vie normale insipide un grand vide autour de soi.
C'est pour cela que j'avais laissé pendant un temps ce monde Fetish, pour mieux gérer, en vivant dans un mutisme seul éloigné de tout, m'enfermant dans un train train quotidien...
il n'en est rien, un mode de vie de décompression une soupape qui se lâche le temps d'une soirée se refermant et à chaque fois la même sensation.
commentaire n° :1 posté par : Lapinou le: 21/02/2011 à 22h13

bisou lapinou merci!

réponse de : valerian le: 02/03/2011 à 12h51
la descente, comment peux tu croire que quelqu'un y échappe, sourire;.. moi ma meilleure thérapie, les bras de mon tendre et cher, quand c'est possible, pas toujours malheureusement... mais jamais loin quand même, sourire... tellement d'intensité, retourner dans le quotidien, c'est rude... allez courage on t'appelle :)))
commentaire n° :2 posté par : la chatte le: 21/02/2011 à 23h30

la descente je la voyais plus aprés une "seance" (oh, que je n'aime pas ce mot). mais ce n'est pas faux ce que tu dis :). bisou ma chatte !

réponse de : valerian le: 02/03/2011 à 12h51
sourire
j'en doute pas que pour chacun c'est difficile surtout quand la solitude est la pesante. n'ayant pas de tendre et chère, alors depuis peu je pars le temps d'une nuit trouvé un réconfort dans les bras d'une inconnue sans laissé trace de mon passage.
commentaire n° :3 posté par : Lapinou le: 22/02/2011 à 06h54

sais pas suis la fuite ou l'oubli est une bonne solution mon cher ;) bisou lapinou

réponse de : valerian le: 02/03/2011 à 12h50
Ne pensez pas que vous êtes seul...

Chaque fois que je vis un moment d'intense complicité BDSM avec mon dante, la redescente est ardue. Si nous avons vécu cet état "de grâce" lors d'une soirée privée, entourés d'ami(e)s, de personnes qui partagent notre façon de vivre, j'ai souvent la sensation que c'est décuplé.

Pour tenter de mettre des mots sur cela je dirais que les sensations, les vibrations, le désir, le partage,...tout cela décuple ma perception du monde qui m'entoure. Je me retrouve portée au sommet d'une montagne, oui (j'aime cette image), sans effort, sans douleur (pour moi, sourire...), et puis, là haut, quand la tension s'évapore lentement, je regarde en bas, et j'ai le vertige. La sensation que la redescente va être difficile, glissante, morose. Comme si, de fait, la cime était au soleil et tout le reste sous le brouillard.

De fait cela ne dure pas, un, deux, trois jours. Plus douloureux à vivre quand dante et moi ne pouvons nous voir juste après cette osmose. Mais bon. Lentement, le brouillard s'estompe, à moins que cela soit qui me fasse absorber, et tout redevient....vanille autour de moi. Mais j'ai la chance de pouvoir, avec dante, vivre des moments intenses chaque semaine, entre 4 yeux (quoique la cagoule fausse le calcul, rire!!!).

La mélancolie...c'est comme le sucre fondu au fond d'une tasse de thé, de café...même quand la tasse est vide, il y en a encore ;-)

Belle soirée à vous, valerian !
commentaire n° :4 posté par : Maîtresse Cassandre le: 23/02/2011 à 20h43

Merci du commentaire Madame :)

réponse de : valerian le: 02/03/2011 à 12h48
Hum... le blues ou spleen de "l'après", je dois dire que je parviens assez bien à le gérer probablement parce que quelque part, il y a "clochette" et le quotidien, mis en parenthèse, qui revient dare-dare.

Sur des soirées comme celle-là, le "blues" ou "spleen" est moindre que lors de soirées (rares) entre amis, en comité restreint.

Peut-être suis-je de moins en moins "vie publique" et plutôt porté sur un côté "vie privé".
commentaire n° :5 posté par : Grand Nord le: 26/02/2011 à 17h33

perso j'aime bien les deux. mais qu'elle soit publique ou privées, ce genre de soirées me laisse dans le même etat :) Amitiés GN

réponse de : valerian le: 02/03/2011 à 12h46

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