La tête entourée et bloquée, je l’entends qui sort ses gants de latex noir de leur
boite. Elle y glisse ses mains en faisant claquer la matière sur ses poignets pour ensuite frotter ses doigts entre eux. Je frissonne et je ferme les yeux, je sens leur odeur, leur proximité.
Contente de sa préparation, elle vient apposer ses deux mains sur ma nuque, étirant ses longs doigts sur mes tempes.
Le contact me fait frémir même si je m'impose la plus grande neutralité de réaction. Le latex flirte avec ma peau, je le sens s'accrocher légèrement pour ensuite retourner aux contacts de ses
doigts propriétaires.
Je serre les jambes sous ma tenue, une érection ne serait pas forcement la bienvenue à ce moment.
Avec grâce elle s'applique à me torturer le crane des ses gestes précis et savoureux. Alternant la douceur d'un doigté à la force d'une prise complète de mes cheveux comme la chienne que
j'aime parfois être.
Je souffle de plaisir a ces sensations divines, lorsqu'un liquide tiède vient couler le long de ma nuque et qu'avec empressement elle l'étale sur mon crane. Ses serre s'emparent alors de mon
crane et je tombe à sa merci. Pitié Madame, demandez moi ce que vous voulez mais faite que cet instant ne se termine jamais. Englobez-moi de vos mains de caoutchouc! Torturez-moi le
visage ! Laissez-moi sentir vos majeurs autours de mes yeux !
Est ce qu'elle sent mon désir ? Est ce qu'elle imagine mes pensées alors que d'une main ferme elle m'attrape à nouveau les cheveux pour me plaquer la tête vers l'arrière ?
puis le vide.. l’absence..Le doute. J’ouvre les yeux pour l'entendre dire :
" Monsieur, vous pouvez passer au salon, Le coiffeur va s'occuper de vous"
Un petit texte, juste pour montrer que parfois, on trouve son fétichisme dans des lieux insolites avec des personnes qui n'ont même pas idée du bien qu’elles vous font.
Si cette charmante shampouineuse, avait pu lire mes pensées ce jour là, elle serait devenu toute rouge, ou alors aurait elle sourit avec un regard sévère.
bisous