Rendez-vous était donné vers 20h30 devant le restaurant « Léon » de la place Clichy et bien entendu au vu de la circulation parisienne et des moyens de stationnement, nous arrivâmes avec quelques minutes de retard. (NB : étonnant comme cette chaine de restaurant se retrouve à nouveau liée à une de mes histoires...Qui se joue de moi là haut ?)

Qui était la ? Acca, Miss Sam et votre serviteur. Une soirée à « Panam » réfléchis depuis quelques semaines afin de rencontrer deux charmantes personnes : Maître Jérôme et Cat ‘, dont vous pourrez voir le Blog débutant dans mes liens en bas à droite.

La soirée commença très bien avec une ambiance des plus amusantes dans un restaurant dont cependant nous devions déplorer la clim défaillante.

Des propos chaleureux, un ton léger, une serveuse toute mignonne (j’en connais qui aurait bien craqué dans la pomme hé, hé), le décor était en place.

Il était prévu depuis longues date que nous irions à C&C, puisque Maître Jérôme et cat’ en avait déjà fait l’expérience et que le lieu leur plaisait. Comme il en était de même pour nous, il était évident de réunir nos forces obscures dans ces caves de la rue Truffaut.

Ce que nous ne savions que depuis peu, c’est que cette date était celle des soirées ventes aux esclaves, ce qui avait réjoui Maitre Jérôme et Acca mais qui avait glacé cat’ et moi-même.

Miss Sam qui était la pour observer et découvrir, tombait bien, je pense…

Les deux dominants avaient décidés de vendre leurs marchandises, restait à savoir pour quelles tâches…

Cat’ semblait un peu stressé et avait de la difficulté à avaler quoique ce soit, Tout comme Miss Sam semble t’il. Pour ma part je décidais de jeter mon dévolu sur un énorme steak sauce poivre ! Je ne suis qu’un homme. (1/ Manger puis 2/ C&C)

Je me souviens avoir entendu un jour une domina Tournaisienne déclarer en souriant qu’un soumis était binaire, je dois confirmer !! Mangeons et stressons ensuite !

Ce qui ne tarda pas à arriver quand après avoir garé la voiture sur un parking non loin qui lui ne ferme pas la nuit (Cf., le blog de muso pour mes plus anciens lecteurs), il fut temps de se mettre en route pour la maison cris et chuchotements.

J’y étais déjà allé il y a quelques années, en compagnie d’une amie dominante et d’un couple Maitre/soumis. La Dominante Leamoi, charmante m’avait fait découvrir le lieu alors que je ne me savais même pas encore soumis. Elle m’avait fait m’allonger dans un sling, juste pour voir.

En parlant de voir, je crois qu’elle, elle avait tout vu très vite en moi enfin. Ce n’est pas le sujetmais si vous me lisez Madame, je vous salue bien bas !

Mes souvenirs me rendaient l’endroit plus petit, alors qu’après m’être habillé en latex dans le fumoir, je pu descendre sans soucis un escalier au marche bien stable. Peu de gens encore présent, nous étions arrivés tôt. Deux hommes seuls si je me souviens bien, puis une entrée d’un couple avec une soumise au belles bottes noires brillantes (et voila ça recommence...je me souviens de ses chaussures et pas de son visage…).

Nous entamâmes une visite des différents lieux de plaisirs puis, tranquillement assis sur des fauteuils confortables et sur des poufs plus bas en assise pour cat et moi, nous devisions en attendant plus d’invités.

Je me permets une petit parenthèse pour dire que le kilt en période estivale, c’est quand même très pratique, et même s’il est en latex !!

La tribu est arrivée petit à petit pour culminer à une trentaine de personne vers 00h30, et de l’aveu même du Boss de l’endroit, les présents ne semblaient pas enclins à laisser partir leurs envies en live. La soirée s’annonçait plus calme qu’orgiaque et je dois avouer que ce n’était pas pour me déplaire.

Un homme amusant le Boss de C&C, du milieu de la nuit et qui a du voir passer pas mal de choses dans sa vie ! J’ai adoré ses expressions lors de la vente. «  Une domination en douceur » ou «  des gens de talents », des mots bien trouvés avec à chaque fois une petite bribe d’humour de bon ton.

La vente aux esclaves se déroule ainsi :

En entrant on attribue des faux billets avec un montant de 10, 20 ou 100 de monnaie locale (à l’aide !! j’ai oublié le nom). Le dominant exprime au C&C’s Boss pour quels motifs il souhaite vendre son bien et vers quel type de population. Une fois la vente aux enchères terminée, le/la soumise est vendu pour 10 minutes à l’acheteur qui officie sous le regard du propriétaire légitime.

Nous fumes quatre à devoir se présenter sur le rehaussé à coté du bar, 3 soumise et…moi.

Je ne parlerai pas des autres car ne sachant pas ce qu’ils ont vécu par la suite, ou alors laissant à cat’ la joie de raconter ses aventures, il me semble usurpateur de jeter ici des mots vide de contenu.

            Acca me vendit pour le motif suivant «  fessée légère et aérienne » à couple dominant ou à dominante…panique intérieur numéro 1

L’appel du speakeur et chef des lieux pour venir se placer sur l’estrade improvisé me fit un nœud à l’estomac et je me levai tant bien que mal pour gagner ma place, serrant les fesses et le ventre..panique intérieur numéro 2. Nous eûmes droit à un moment de plaisanterie suite à la différence de taille entre moi et Le boss qui doit au moins culminer à 1m65 !( que ceux qui on sa bonne taille s’exprime ici ou se taise à jamais !!)

C’est cat qui fut vendu en première, et ma foi je l’admire pour sa prestance, sa hauteur et sa fière posture face à un événement qu’elle subissait également en totale découverte !

Puis vint mon tour :

Pascal vous appelle, vous vous placez au milieu de la salle et la commence le show !

Il fait monter les enchères artificiellement si les convives sont un peu réservés, place des notes d’humour dés qu’il le peut, harangue la foule, vend la marchandise en trouvant toute sorte de qualités fumantes ou imaginaires. Il est géant !

Je dois avouer que c’est très amusant et que mon stress avait disparu d’un coup.

Pas de chance pour moi cependant, pas de dominante dans la salle si ce n’est Acca, et donc les enchères furent faibles

J’eu cependant de la chance car alors qu’une soumise sur la droite enchérissait tout en disant à sa copine «  tu me diras comment faire ? », et qu’un homme aux babines retroussées disait a Acca, « mais pourquoi ne le vendez vous pas aux dominants ? », la vente se termina par une dernière enchère faites par cat’ sur l’invitation de Maître Jérôme.

Je fus donc vendu a quelqu’un que je connaissais et c’est quand même très très très rassurant…

La suite rentre dans le domaine du privé mais le moment est gravé dans la mémoire comme une nouvelle expérience riche à vivre, voir encore plus revivre.

J’ai adoré cet objetisation dont je fus la victime plus que consentante.

A quand une suite ?