Mercredi 18 mars 3 18 /03 /Mars 13:11

Nous montons tant bien que mal à l'étage, avec deux gros sacs emplis de
matériels divers. Est-il utile de préciser que les tenues fetishs ne sont
pas ce qu’il y a de plus simple pour évoluer dans un escalier ?
Un palier s'offre à nous. A gauche deux pièces, à droite une grande salle et
une plus petite.
Là, Dame m'ordonne de poser les sacs dans une pièce annexe et me tire sur la
laisse pour me faire visiter.
Nous commençons par la partie gauche : Une première pièce, présente une
sorte de salle de classe avec un tableau noir, une carte du monde et, en son
milieu un grand pilori. Une seconde offre une sorte de croix de st André qui
en fait représente un Y, avec un système de poulie permettant de faire
monter les attaches de poignets.
Dame insiste sur les différents appareils avec un regard approbateur. De mon
coté je regarde les appareils avec une certaine angoisse mais une certaine
envie également.
Dans la partie droite, nous trouvons une pièce avec une chaise
gynécologique, et une autre avec une sorte de grand lit surélevé. L’espace
entre le sol et le lit  est fermé par des barreaux et crée une cage de bonne
dimension.
" Viens valérian, nous allons voir le Y de plus prés.."
Je poursuis Dame jusque dans cette salle avec un petit noeud à l'estomac.
Avec précision, elle me pose les attaches de poignets et à l'aide de
mousquetons me fixe les avant bras au Y. Quelques tours de poulies plus tard
et me voila debout, les bras vers le haut face à l’engin.
" Tu es trop habillé, ma chienne. Faisons le nécessaire".
Dame ôte alors la ceinture et le scratch de mon kilt qui glisse le long de
mes jambes, puis descend mon boxer en m'incitant à lever les pieds.
Dame doit aimer la vue, car elle me procure une délicate caresse sur les
fesses, tout en testant la tenue du rosebud.
" tu vas faire du bruit ma chienne, je le sens. Or nous ne sommes pas seuls
ici, je vais donc te bâillonner ce sera plus sur."
Je l'entends fouiller dans son grand sac pour revenir avec un écarteur
métallique qu'elle vient placer entre les dents. Je sens ma bouche s'ouvrir
petit à petit et je gémis de protestations feintes. Une fois la bonne mesure
trouvée, Dame vient embrasser ma langue.
" Hmmm, il me semble trop petit pour toi, valérian. Et je pense avoir plus
adapté. Ne bouge pas je reviens ! "Dit-elle en souriant.
Ne se passe que quelques minutes mais déjà, l'afflux de bave déborde de ma
bouche et commence à dégouliner le long de ma joue.
Elle revient et commence à ôter l'écarteur. Je déglutis tant bien que mal,
lorsqu’ un mors en latex vient remplacer l'objet métallique. J’écarte le plus
possible la mâchoire afin de laisser passer l'intrus. Dame fixe alors
solidement la sangle à l'arrière de mon crâne.
" voila ! Là !c'est mieux. Oh ? Mais c'est que ma chienne bave on dirait !!
Interdiction de pousser le mors mon valérian, c'est bien compris?"
Je tente un oui qui se transforme en un grommellement inaudible qui la fait
rire.
Elle s'approche de moi et me caresse les fesses, puis ouvre le zip de mon
top en latex pour laisser mes tétons à l'air libre. Sa main vient les
titiller et je frissonne à l'idée de ce qu'elle pourrait faire.
S’il y a  bien un endroit où je suis très sensible c'est là. Elle le sait et
va en jouer.
Elle commence par de petites pinces du moins je le pense car je refuse de
regarder. Au début la sensation est agréable, ensuite vient  le sentiment de
pincement pour enfin retrouver une douleur supportable. Je grogne dans mon
mors et baisse la tête, un filet de bave s'échappe et vient faire une flaque
entre mes pieds.
" mais tu supportes on dirait ? Voyons plus sérieux alors."
Elle ôte les petites pinces sans ménagement, et viens placer un autre
ustensile, plus froid. Métallique. Je sens mes tétons encadrés et petit à
petit la pression se renforcer.
" c'est adaptable ma chienne, il suffit que je visse pour que cela vienne
se resserrer tout doucement. Tu vas aimer tu verras ".
Lentement mais sûrement les engins viennent presser mes seins et le
pincement se fait de plus en plus fort.
Je commence à gigoter et à marmonner alors que les appareils prennent
possession de mon torse.
Après quelques instants Dame s'arrête et regarde le résultat. De mon coté,
j'ai l'impression qu'on m'étire et de découvrir une nouvelle partie de mon
corps.
" Bien. Maintenant, je vais continuer à décorer mon soumis. Il manque
quelque chose plus bas !. Ecarte les jambes valérian !".
 Je m'exécute immédiatement et je sens ses mains venir soupeser mes parties,
ce qui a un effet immédiat sur ma virilité, qu'elle vient actionner de la
plus simple des façons tout en me gratifiant d'un " Bonne chienne".
La suite est moins agréable puisque je sens ses mains appliquer des pinces
sur mes bourses. La sensation est fulgurante, douloureuse mais s'apaise
très vite. Quatre ? Cinq ? Six ? Je ne sais plus trop, mais je ressens un
poids différents à un endroit que je connais pourtant depuis très longtemps.
Dans le laps de temps, j'ai inondé de bave le sol et des filaments coulent
le long de mon corps. J’ai des sensations de partout et malgré les pincements
et la gêne je me prends à aimer ma position.

Dame sort alors de son sac magique toute une série de jouets longs, fins, où à
lanières qu'elle s'emploie à utiliser sur mes fesses ou sur mon dos.
Parfois frappante, parfois caressante, son art virevolte autour de moi. De
la Pointe de son outil, elle joue avec les pinces et réveille la douleur qui
s'était assoupi.
Elle me parle, me dit nos mots, me met à ma place, me fait remarquer que je
n'ai pas de marque et que donc je devrai lui être reconnaissant de sa mesure
dans ses coups, me fustige sur la saleté que je laisse couler de ma bouche
où de mon sexe.
Je ne peux pas dire combien de temps cela a duré mais je me souviens que mes
jambes commençaient à faiblir et que mes poignets, mes mains manquaient de
sang.
Plus tard, se plaçant à mes cotés, elle vint me détacher patiemment, m’accordant des caresses salvatrices.
Retrouvant la liberté, l'instinct me fit me mettre à quatre pattes et je lui
embrassai les chaussures relevant la croupe comme elle semble l'aimer.
Elle s'assoit sur un fauteuil non loin et je viens placer ma tête sur ses
jambes recouvertes de latex.
Nous restons là. Calme et dans le partage. Sa main caresse mes cheveux ma
nuque. Les miennes entourent se chevilles, ses mollets, ses pieds.
Après quelques temps elle me demande : " ça va Valerian ? "

 

« Que répondre ?

 Il a fallu au minimum 3 secondes pour que la question arrive à mon cerveau.

Je suis bien, je n’ai plus envie de bouger. Je sens sa main, son contact, son parfum.

J’ai eu mal, oui, mais ces sentiments sont déjà loin, remplacé par une plénitude enivrante.

Je voudrais que ces moments durent, que rien ne nous sépare, que Chronos arrête sa course et qu’il me laisse m’enivrer de la vie de Dame.

Que répondre ?

Je lève la tête pour la regarder. Qu’elle est Belle. Qu’elle est radieuse.

Laissez moi vous accrochez une auréole Dame !

Laissez moi occire tous les mécréants du monde !

Je me sens le plus puissant quand vous étés la !

Quand j’ouvre les lèvres un seul mots arrive péniblement à sortir.. Je ne pensais pas qu’un jour je le demanderai.

«  Encore…. »

..

« Encore Dame.. »

 

 

Sur son magnifique visage se dessine un immense sourire.

(A suivre)

Par valerian - Publié dans : vecu
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