Samedi 7 mars 6 07 /03 /Mars 00:30

Vers 17h00 elle émerge du canapé, et je sens ma laisse se tendre à nouveau, je lui embrasse les pieds et lui demande son avis sur ce premier Opus de Star wars.
Arrive alors dans le Hangar notre Précieux Bailleur qui s’installe et devise avec Dame. Dans l’intervalle je m’excuse auprès de celui-ci de n’avoir pu changer les bloqueurs de lumière du pont2, ceux-ci étant trop petits. Puis j’écoute leurs conversations en exhibant fièrement mon nouveau collier.
Quelques petites minutes plus tard, Dame me demande alors de me mettre à quatre pattes, dos à l’écran d’un terminal que j’avais bidouillé il ya quelques parsecs.
«  Je t’interdis strictement de te retourner, valérian. Fais attention à toi ! »
«  Mais Dame Je ne .. »
«  Tais-toi ou je te bâillonne. Discute plutôt un peu avec notre ami. »
Je me retourne alors bien vers celui-ci qui offre un grand sourire sur le visage. Je lui offre des grands yeux un peu benêts, pendant que Dame recherche des informations dans la base de données intergalactiques.
Au bout de quelques minutes celle-ci se lève et déclare : 
« Bien, il est temps de partir, on nous attend. On prend ton vaisseau, je te dirai dans quelle direction aller. Mais pour le moment charge la soute, il y a de quoi faire. Plein de belles choses pour te titiller, te torturer Allez dépêche toi »
Je prends  les sacs emplis d’artefacts en cuir, en latex ou en métal et je me dirige vers la spatioporte nord. Puis j’emplis la soute en soignant l’ordre de rangement.
Une fois mon travail terminé je reviens vers le Hangar ou je vois les deux comparses en train de rire. Un rire qui se stoppe net à mon entrée, ce qui me laisse perplexe.
«  Alors valérian, c’est bon ? Et bien nous y allons alors. Je t’attends ! »
Je me précipite vers la chaise (Ne riez pas Dame ;) ) pour attraper son manteau et le lui présenter. Je l’aide à l’enfiler puis attrape le mien et accours vers la spatioporte pour la lui ouvrir (Elle doit être morte de rire la..)
Je salue au passage notre hébergeur pour m’engouffrer dans la froideur du vide spatial.
Le vaisseau noir nous attend tous prés et il ne nous faut que peu de temps pour faire vrombir les moteurs et lancer l’ordinateur de bord à la voix féminine.
«  Ou allons nous Madame ? »
«  Écoute la voix, valérian et ne demande plus rien. »
A cet instant, le stress commença à m’envahir. Jusqu’alors j’étais en terrain connu avec des personnes déjà vues. La elle m’emmenait vers l’inconnu. (Cela fait plus star-trek que star wars la non ? et fichtre un tonne de mots en U)
Nous voguons vers la frontière du monde B, la traversons, bifurquons vers la galaxie kortrijk,
Puis vers la galaxie Ieper.
38 minutes plus tard nous arrivons à destination. Pendant presque tout le trajet je suis resté stressé et concentré sur la route. Elle, s’amusait à me regarder ou parfois à me passer la main sur la nuque.
Une zone assez déserte, au milieu de nulle part.
«  Mais où diable allons nous Dame Clémence ? »
«  tu connais valérian.. Tu m’en as même déjà parlé. Regarde sur ta gauche et tu comprendras » . Je tourne la tête et vois alors un motel avec une grosse enseigne et un parking sur sa gauche. Le nom, Bubble lounge me rappelle tout de suite des écrits précédents.
( http://www.bubbleloungehotel.com/)
Ravi, j’en oublie de m’arrêter et je dois stopper net pour faire une marche arrière.
Une fois garé je regarde ma Reine avec gratitude et lui dis «  c’est grand Dame, merci beaucoup ».
( NB : à partir de maintenant je ne plaisante plus)
Un lieu magnifique, avec une ambiance très lounge,.
Dans le bar ou nous nous asseyons, des bouddhas, des aquariums et de la lumière tamisée.
La patronne nous accueille avec une coupe de champagne. J’ôte la veste de Dame et m’assois à ses cotés. Je suis subjugué et regarde les lieux avec les yeux de l' adolescent que je suis toujours resté.
Quelques minutes plus tard, On nous convie à notre chambre après nous avoir expliqué le système des passe-plats qui garantit une intimité totale et salvatrice.
Apres nous avoir donné le code de la porte, la tenancière nous laisse prendre la mesure de la chambre. Dame a choisi la room 70’s . Eléments en plastique, lit rond surplombé d’une télévision  à grand écran plat, Baignoire translucide éclairée d’une lumière diffuse verte, pièce annexe avec piste de danse et vynils si besoin. Un nid idéal pour notre première nuit.
Je range nos sacs à coté d’une armoire en ferraille ou dame me verrait bien entrer...Nous rions, nous nous embrassons, nous vivons notre relation comme jamais.
Alors que je commande le repas par l’interphone à notre disposition Dame me demande de me déshabiller, ordre que j’effectue avec prestesse.
Pour la première fois, je suis nu devant Dame avec comme seule parure le lourd collier de latex. cela pourrait paraître simple comme évenement mais il me met en émoi. 
Alors que je pourrai trembler et craindre son regard, je me sens confiant et me mets de moi-même à quatre pattes sur le grand lit rond.
Dame prend les attaches de poignets et de chevilles et les appose comme il se doit.
Ce simple geste  procure en moi une joie non dissimulé que dame soulève avec plaisir.
«  Ne bouge plus Valerian, il est temps pour toi d’essayer ton cadeau de st valentin  » me dit-elle avec une joie non dissimulée.
Je la vois mettre un gant de latex noir, sortir de son coffret le rose bud qu’elle m’avait acheté et y déposer une noisette de lubrifiant..
Sans honte ou gène, je place ma tête entre mes bras et relève les fesses prêt a recevoir son don.
Je sens son doigt empli de gel passé le long de mes fesses.
L’objet, métallique et froid se présente alors devant mes fondements. Je respire et tente de me décontracter quand elle appuie significativement sur l’appareil.
J’absorbe le dit engin de façon stressée, relevants simplement les fesses lorsque la partie la plus large passe le conduit étroit de mes arrières.
«  Hmmm, tu es belle comme ça ma chienne. J’aime te savoir pleine pour moi »
Ces mots sont un réconfort pour moi et instinctivement je lui dis :
«  J’aime être pleine pour vous Dame ».
Elle me caresse les fesses et me laisse sans mouvement sur le lit.
«  Ma chienne, ferme les yeux pendant que je reviens. Ne les ouvre pas avant que je ne te le dise, est-ce bien clair ? « 
Je marmonne un Ouaf, alors que je sens mes fesses envahies par cet étranger.

Je patiente délicatement en position sur le rond d‘amour, n’entendant rien, ne sentant rien, juste dérangé par ce qui me remplit.
Je sens bien un souffle d’air approcher, lorsqu’elle me dit :
« Tu peux ouvrir les yeux ma chienne »
Je soulève alors les paupières pour apercevoir la plus belle vue qui ne m’ait jamais été donné de voir.
Devant moi se tient ma Dame…
Une longue robe de latex noir épouse ses courbes, tombant sur ses bottes de cuir.
La matière se courbe sur ses seins lourds pour rebondir sur ses hanches de Reine.
Elle est un opaque sexuel, une damnation de l’esprit pour un fétichiste tel que moi.
A t’elle simplement l’idée qu’elle représente le summum de mes fantasmes les plus profonds ?

on m'a dit un jour que je tombais dans les bras d'une vilaine comme moi. " Qui se ressemble s'assemble" . et bien oui, sans regretter toutes les expériences que j'ai pu vivre et au contraire, car elles m'ont faconné, je pense que même le loup de Tex Avery devait avoir une langue plus courte que moi à cet instant.
Je suis subjugué par sa beauté, par sa force. J’ai envie de la toucher, de la sentir, d’humer sa seconde peau.
Mon sexe répond à la sollicitation par une droiture rarement égalée.
Elle me prend alors le visage et me relève pour que ma position soit celle de l’homme à genoux.
Je ne peux détacher mon regard de la splendeur qu’elle dégage. Elle en sourit.
Elle m’invite à la rejoindre en position debout et je me lève donc pour l’approcher.
De mon corps dépasse ma masculinité, mais au lieu d’en avoir honte, je me sens fier et je voudrais qu’elle voit le désir qu’elle propage en moi .
Face à face nous nous regardons.
Quelques secondes s’écoulent. Des secondes qui me paraissent une éternité.
Son sourire brise cette stase involontaire et je m’approche alors de ses lèvres.
Emu, j’y appose le plus tendre baiser de mes 36 ans.
Je suis nu, le sexe en érection, avec pour seul habit un collier, des poignets et des chevillières en cuir.
La ou beaucoup se serait senti faible ou diminué, j’ai envie de lui crier toute ma force et mon désir.
Nous nous enlaçons comme jamais, pour tomber sur le cercle matelassé de nos futurs amours.
Mon collier teinte de la seule façon possible. Je suis à Elle pour le temps qu’elle décidera.


( A suivre)
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par valerian - Publié dans : vecu
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