Le blog de valerian
Elle se lève de sa chaise et applique une caresse sur ma nuque. D’un pas
décidé, elle s'avance vers la porte.
Ma laisse se tend et, alors qu'instinctivement je devrai penser à me lever,
je me surprends à évoluer à quatre pattes. Juste derrière elle, à quelques
centimètres pour que sa robe effleure mon corps à chacun de ses pas.
C'est peut être anecdotique pour beaucoup, mais cet instant est un des
moments les plus forts que j'ai vécu ce soir là. Un sentiment étrange d'être
là où je devais être.
Elle me guide vers la salle scolaire ou trône le pilori. Sure d'elle, elle me
place au milieu de la salle et m'ordonne de patienter.
Attente de courte durée puisqu’elle se rendit dans la salle annexe pour y chercher
quelques accessoires.
"Debout Valérian !" je m'exécute et me place devant le pilori les mains
derrière le dos.
Dame débute alors une virevoltante équipée pour ouvrir l'engin venu tout
droit du moyen-âge.
" Viens ici ma chienne, mets tes mains là .Voila c'est bien. Passe la tête
maintenant.". Un bruit sourd vient sceller mon destin.
Inconfortable à souhait, je me retrouve droit, les fesses et le sexe en
évidence. Mes bras sont immobilisés à coté de ma tête. J’ai le mur pour seule
vision.
Faisant le tour Dame, vient se placer devant moi en m'ordonnant d'ouvrir la
bouche. Le mors vient de nouveau pousser ma mâchoire et je sens la traction
de ma reine venir fermer le dispositif dans mon cou. Un filet de bave
s'écoule rapidement jusqu'au sol.
Tournoyant autour de l'assemblage soumis-pilori, Dame vient caresser mes
fesses tout en vérifiant la bonne tenue du rosebud.
Satisfaite je l’entends chercher un instrument dans son sac.
"Ah valérian! J’ai retrouvé celui que tu n'aimais pas. Ça tombe bien non ?"
Je tente un grommellement quand le coup s'abat sur mes fesses déjà rougis.
Je me tortille et tente de resserrer les muscles quand un puissant " écarte
les jambes" vient détruire mes velléités.
Tout en m'exécutant je sens la pointe du martinet venir caresser mes parties puis taper entre mes cuisses.
Pendant un laps de temps indéterminés, les coups tombent et alternent avec
des caresses bienveillantes alors que je sens mes fesses chauffer et chaque
coup s'imprimer plus fort.
S'arrêtant subitement, Dame me dit alors :
"Valerian ? Nous sommes dans une salle de classe non ? Je pense que je vais
vérifier que tu as bien appris tes leçons. Révisons les capitales du monde et voyons si tu arrives à te concentrer"
j'entends son pas féminin et j'en déduis qu'elle vient se placer devant le
planisphère accroché au mur.
"Commençons par simple ma chienne. Quelle est la capitale de la Norvège ?"
Je crie un Oslo dans mon bâillon qui n'a pas l'air de la convaincre. Un coup vient s'abattre sur mes fesses déjà meurtris.
" Oui ma chienne c'est ça, mais tu n'articules pas bien."
Je grommelle, tout en essayant de bouger quelque peu mes bras qui s'endorment malgré moi.
"Bien. Une plus difficile. Quelle est la capitale de ... Haïti ?
Misère.. Je le sais !! Je revois les événements ! Les tontons macoutes. Duvalier le dictateur mais ça ne revient pas.
" J'attends val ? Quelle est ta réponse ?"
J'arrive à exprimer un « je ne sais plus », qui la contrarie.
"Voyons mon val c'est Port aux princes !!"
En pensée je me dis :"oui !!! Ça me revient je l'avais sur le bout de la lang.........."
Une douleur cuisante vient me rappeler mon erreur. Je me crispe et tente une position improbable pour essayer de faire passer le mal.
Peine perdue, son prolongement vient me rappeler de bien écarter les jambes.
" Alors.. Capitale suivante. Bolivie ?"
" Je le sais !! Je le sais !! Mon dieu. Rappelle-toi, val .. Rappelle-toi !!"
J'arrive à crier avec soulagement et excitation un "La Paz" audible.
« Bien ma Chienne, c'est une bonne réponse ! » Dame se place alors derrière moi et me gratifie d'une caresse sur mon entrejambe qui se réveille aussitôt.
Le jeu continua ainsi pendant quelques temps, lorsque l'on frappa à la porte. Dame allant ouvrir entamant une conversation tout en murmure.
Je tremble d'effroi, car je suis dans le prolongement de l'entrée et à la vue de toute personnes qui passerait, mais rapidement la porte se referme.
"Val, je vais te laisser quelques instants seuls. Ça va aller ?"
Le son étouffé d'un "Oui, Dame" vaut pour réponse et je me retrouve seul dans cette pièce offert à qui voudrait. Le moment à un coté terriblement excitant et angoissant à la fois. Après ce qui me parut comme de longues minutes mais qui en fait devait se compter en secondes Dame revint vers moi. J'avais eu le loisir de comprendre que nos amis rentraient chez eux et que Dame était parti les saluer dans le couloir d'à coté.
Les leçons et les coups reprirent jusque tard dans la nuit.
Quand vers 2h du matin nous nous retrouvâmes face à face, devant une boisson light, je pu observer la dépense d'énergie que je lui avais couté.
Elle se remit rapidement, mais cela me permit de me remémorer que lorsque nous nous donnons nous, soumis, Elles, se donnent également et que c'est un effort constant et épuisant.
Plus tard j’ai pu la chérir, la caresser, la sublimer. Tenter de lui donner moi aussi, une part importante de mon être, mais ça c'est une autre histoire, et elle nous appartient.
A nous seuls.
Je me suis dit " roh, Dame elle est perverse, la capitale de tahiti ( oui je sais . . .mais j'avais mal lu...pas de ma faute ! ) ben c'est paris !!! "
bref la seule que je connaissais c'était OSLO...
:-(